Une des licences les plus chéries de l’histoire des consoles revient sur le devant de la scène, et il s’agit bien évidemment de Dragon Ball Budokai Tenkaichi. Voilà donc tout ce qu’il faut savoir sur cette future (grande) réussite.
Le plus grand des représentants vidéoludiques de la franchise Dragon Ball Z est de retour sur PS5 et Xbox Series. Avec un roster monstrueux, le digne successeur de Budokai Tenkaichi reprend le nom qu’il avait au pays du soleil levant à l’époque de la PlayStation 2. Oui, il s’inscrit dans la droite lignée des trois excellents jeux qui ont vu le jour il y a quelques années, et c’est tant mieux.
Le point gameplay
Comme on te le disait, Sparking est le nom de Budokai Tenkaichi dans son Japon natal. Voilà, on a trouvé la source de cette hype monstrueuse. Et de fait, le gameplay du jeu est basé sur celui de ses prédécesseurs, avec des combats de type Arena fighters. Si jamais tu es passé à côté de l’info, les jeux de combats en arène offrent des fights à 360 degrés, avec une caméra plutôt située au-dessus de l’épaule (contrairement aux grands classiques en caméra de côté). Comme à l’époque, on pourra se faire plaisir et envoyer l’adversaire traverser 4 ou 5 montagnes d’un coup de pied bien placé, et à nouveau, le jeu se prend rapidement en main, avec des touches qui sont équivalentes pour tous les personnages du roster. Si tu aimes passer 18 heures dans la salle d’entraînement pour maîtriser les combos de ton perso, tu n’es peut-être pas le cœur de cible de Sparking Zero.
Par contre, pour ce qui est de la prise en main, on est très rapidement apte à envoyer du pâté et à reproduire des combats assez fous (et dans un jeu DBZ, c’est un peu le but, non ?). Très vite, tout devient bien flashy et impressionnant. C’est d’autant plus vrai que ce qui était auparavant la touche pour activer le sprint, est désormais un dash beaucoup plus court. On a donc le choix entre déplacements longs et courts. Grosso modo, tout est plus dynamique, comme si la vitesse de Tenkaichi 3 avait été augmentée. Et vu que le jeu profite des FPS que n’offraient pas les consoles de l’époque et du cell shading, le tout est magnifique.
Les développeurs n’ont pas mis l’accent sur l’équilibrage. Si tu comptes éclater Majin Boo en incarnant Mr Satan, il va falloir être chirurgical. L’important, c’est surtout de rester fidèle au matériel de base et de faire plaisir aux fans. On peut par exemple envoyer une attaque qui détruirait la planète et se retrouver dans une zone totalement dévastée (encore une fois, c’était tout aussi vrai sur les consoles d’antan) pour continuer le combat.
Au cours des affrontements, on peut se baser sur plusieurs choses pour prendre le meilleur sur l’adversaire. La plus importante : la jauge de Réserve de compétences. Elle permet (surprise surprise) d’utiliser diverses capacités, et notamment la Super perception ou le Contre vengeur. La première sert à se défendre contre une attaque de l’adversaire (comme une frappe de Ki), la seconde à frapper même lorsque vous êtes attaqué, c’est bien utile pour stopper net un combo ennemi.
Du côté des grands classiques, le Ki est là (c’est lui qui remplit votre jauge et que l’on dépense), il en va de même pour la Ruée dragon.
En un mot comme en mille, les combats (et donc le cœur du jeu) ont tout pour être une franche réussite. Et l’avantage, c’est que ce n’est pas le seul point fort du jeu.
Le roster
Dans Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi 3, on avait droit à plus de 150 persos jouables. Pour Dragon Ball Z: Sparking! ZERO, il y en aura 182 et ça, c’est sans compter ceux qui sont déjà prévus en DLC. Au total, on va donc dépasser les 200 combattants, une folie absolue. Pour te donner un ordre d’idée, il y a la bagatelle de 18 versions de Goku. On retrouve des personnages issus des films (comme Janenba), de Dragon GT (Super Baby 2) ou encore de Dragon Ball Super (Cabba, Zamasu). Globalement, de Chaozu à Frost en passant par Goku Black, il y a du beau monde ! Pour les débloquer, il faut atteindre certains objectifs en mode Histoire ou dépenser des zénis obtenus en jeu.
Pour retrouver la liste de tous les personnages, rendez-vous aussi ici.
De plus, même si on ne pourra pas créer notre propre personnage, différentes tenues sont disponibles pour chacun d’entre eux. Aura-t-on droit à un Vegeta en chemisette ? L’espoir est permis.
Les modes de jeu
Pour s’entre fracasser la bouche avec tous ces persos, les développeurs ont aussi mis le paquet du côté des modes de jeu.
Tout d’abord, il est probablement sage de débuter par le mode Épisode de combat. Il s’agit ni plus ni moins que du mode histoire. Dans celui-ci, on incarnera un paquet de personnages pour retracer leur parcours au fil de combats historiques. Petit plus : on pourra de temps à autres prendre des décisions qui impacteront le reste de l’histoire, allant même jusqu’à provoquer des rencontres différentes. Et saches que pour une fois, on pourra aussi jouer des combattants souvent délaissés comme Freezer, Jiren, Goku Black ou encore Trunks du futur.
Pour continuer de se faire les dents avant de se lancer en multi, le mode écran scindé en local est aussi de la partie. Seul point un tantinet négatif : on ne peut se battre que dans la Salle de l’Esprit et du Temps. Mais pour ceux qui ont peur des ondes d’Internet, c’est toujours ça de pris.
Il est également possible de créer des combats spéciaux. Lignes de dialogue, cutscene pré et post combat, pose des combattants, effets visuels, position de la caméra… le joueur devient mangaka. Mais attention, cela va bien plus loin que la simple narration, il est aussi possible de modifier les conditions de victoire, le déclenchement de telle ou telle interaction, la transformation d’un Cell, d’un Buu… Et cerise sur le gâteau, le jeu vous laisse les mettre en ligne pour faire profiter les autres joueurs de ces créations. C’est un peu un Mario Maker à la sauce Akira Toriyama.
Les tournois sont aussi de retour, avec 6 types différents (World Tournament, Jeux de Cell, Other World Tournament, Tournament of Destroyers, Tournament of Power, Jeux de Yamcha). Les règles dépendent de votre choix : par exemple, sortir du ring n’est pas synonyme de défaite dans le tournoi de yamcha. On peut aussi créer son propre tournoi avec des règles définies et le partager en ligne.
Et puisqu’on parle de online, on peut participer à des compétitions en ligne pour se frotter aux meilleurs combattants de la planète (pour de vrai cette fois-ci).
Dragon Ball Z: Sparking! ZERO est disponible sur PS5 et Xbox Series.