Après plus de 15 ans d’une attente qui a semblé interminable, Budokai Tenkaichi est de retour sous le nom qu’il a toujours eu au Japon : Dragon Ball : Sparking! Pour la sortie du jeu, on revient sur toutes ces choses qui nous ont marqué en 2005, 2006 et 2007.
Les joysticks de ta manette en lambeaux
Oui, les consoles d’antan pouvaient prendre un certain temps à charger les combats du jeu. Mais pas de soucis, les développeurs avaient pensé à nous. Histoire de s’occuper avant de s’envoyer des patates, des mini-jeux étaient présents dans chaque jeu DBZ pour notre plus grand bonheur. Fantômes de Gotenks qui poppent, Saibaman qui sortent de terre, Tortue Géniale qui se met à tourner à 2000 à l’heure… Les possibilités étaient infinies, et ça passait toujours par le fait de faire tourner le joystick le plus rapidement possible. Pour remplir l’écran, il ne fallait pas lésiner, et les sticks finissaient toujours dans un état déplorable. Qu’est-ce qu'il ne faut pas faire pour déguster un petit sentiment de satisfaction…
Les duels qui commencent par un combat de regard
La quintessence de Dragon Ball Z, c’est évidemment les transformations, tout le monde veut envoyer du gros Gogeta ou du Goku SS4. Mais pour ça, il faut d’abord charger son Ki. Du coup, surtout si vous jouiez en local, la plupart des combats commençaient par un face à face un peu ridicule à base de cris et de bruits d’énergie jusqu’à ce qu’enfin, vous puissiez vous claquer la bouche.
Les larmes de sang face à Raditz
Si tu as eu le bonheur de mettre les mains sur le mode histoire de Budokai Tenkaichi premier du nom, tu as probablement un trauma refoulé dans le fond de tes souvenirs. Pourquoi ? Tout simplement parce que, comme d'habitude, la campagne commençait par le combat contre Raditz. Mais après l’avoir battu en combat singulier, il fallait permettre à Piccolo d’envoyer son Makankô Sappô, du coup, encore une fois, il fallait martyriser les sticks pour se situer sur la trajectoire de l’attaque. Et avec le timer et les mouvements de Raditz, c’était très loin d’être une mince affaire… un mini-jeu qui n’avait rien de nécessaire, et qui était bien frustrant. La licence est géniale, mais parfois, elle a repoussé les limites de la rage.
La campagne par cœur pour débloquer tous les persos
Un des points forts des Budokai Tenkaichi, c’est la richesse des rosters mis à la disposition des joueurs. Cette année, on atteint des sommets avec 182 personnages, mais même à l’époque, c’était le feu. Dans le 1, on avait 64 persos, 100 dans le 2, puis 98 dans le 3. Par contre, pour avoir accès à chacun d’entre eux, il fallait parfois passer par des chemins assez tortueux, notamment dans le mode histoire. Avant tel combat, va parler à Krilin à l’autre bout de la carte, puis récupère telle capsule ici… Il y avait de quoi s’arracher les cheveux. La meilleure stratégie, c’était très clairement d’imprimer toutes les solutions sur papier et de refaire la campagne encore et encore en suivant les étapes pas à pas, parce qu’à la moindre erreur, il fallait tout recommencer…
Les coups de poings monstrueux de Mr. Satan
Perdre contre Veku ou un Saibaman, ça peut être un tout petit peu tiltant, mais il n’y a rien de pire que de se faire pourrir par Mr. Satan. D’ailleurs c’est bien simple, dans Budokai Tenkaichi 3, les personnages ne réagissent absolument pas à ses coups de poings. Est-ce que ça démontre tout l’amour des développeurs pour la franchise ? Tout à fait. D’ailleurs, le seul perso qui n’apprécie pas de se faire tarter par le “champion d’arts martiaux”, c’est lui-même…
Pour forger de nouveaux souvenirs intemporels, on t’attend dans La Salle de l’Esprit et du Temps, et bonne chance contre notre Goten.
Dragon Ball Z Sparking! Zero est disponible sur PS5 et Xbox Series.