On a beau chercher, on pense qu’il n’y a rien de plus frustrant que de recevoir le jeu de ses rêves le 24 décembre au soir et être dans l’impossibilité de le tester à cause… de ce fichu repas de Noël. Pour remédier à tout ça, on s’est dit qu’un petit guide sur les meilleures tactiques pour s’enfuir de ce piège de cristal est d’intérêt public.
Avant de commencer, nous souhaitons rendre hommage à tous ces gamers(euses) qui, au fil des années, ont supporté avec vaillance les interminables repas du Réveillon (formule entrée, plat, fromage et dessert) sans broncher. Désormais, mesdames et messieurs, grâce à notre guide ultime, le moment est venu d’enfin tester vos jeux juste après les avoir déballés, sans passer par la case dessert.
Intoxiquer les huîtres
Bon, on commence par un classique. Quoi de mieux qu’une bonne petite intoxication alimentaire foudroyante pour s’assurer des heures de tranquillité devant sa console ? Pour cela, une seule solution : saboter les huîtres. Pour ce faire, attendez que vos parents les ouvrent et les disposent sur le plateau qui sera servi aux invités. Ensuite, il faudra agir en deux temps. Tout d’abord, assurez-vous que personne ne rentre dans la cuisine pendant au moins trois à quatre minutes (cela devrait être facile car vos parents seront probablement occupés par l’apéritif). Puis, dans ce très court laps de temps, munissez-vous de produit vaisselle incolore (cela passera inaperçu) et aspergez-en quelques gouttes sur chaque huître. En gobant les mollusques, les invités (et vos parents, mais il faut savoir ce qu’on veut dans la vie) expérimenteront normalement des maux de ventre, de la diarrhée et des vomissements. Rien de très grave, heureusement, mais assez pour couper court au dîner et vous permettre d’aller taper votre meilleure partie sur Tiny Tina’s Wonderland.
Lancer un débat clivant
Parfois, il suffit d’une discussion pour faire dégénérer un dîner du réveillon (et n’importe quel autre dîner de Noël, d’ailleurs). Plusieurs options s’offrent à vous. Si vous avez des fans de football à table, n’hésitez pas à introduire le débat (inutile) “Messi - Ronaldo”, en lançant, plein de mauvaise foi, que c’est de toute façon Guillaume Hoarau la vraie légende du football mondial. Si des personnes présentes à votre réveillon se prétendent “du Sud-Ouest” (alors qu’elles habitent à Poitiers), le sujet de discorde est tout trouvé : il suffit de prononcer le mot “chocolatine” et de regarder ce qu’il se passe. Bon, vous ne reverrez peut-être plus jamais certains membres de votre famille, mais il y a certaines causes qui en valent la peine.
S’auto-enfermer dans sa chambre
Pour élaborer ce stratagème, c’est simple : il suffit de prétexter une petite envie pressante et d’aller discrètement dans votre chambre. La suite ? Munissez-vous de la clé de la pièce (si vous en avez une, sinon, vous en avez pour un bon bout de temps à table) et enfermez-vous de l’intérieur. Ah oui, n’oubliez pas un détail très important : il faut impérativement casser la clé dans la serrure, ce qui vous assurera de bonnes heures de jeu jusqu’à ce que vos parents appellent un serrurier (mais bon courage pour en trouver un le soir de Noël) ou défoncent la porte (mais n’est pas policier de série américaine qui veut).
Faire semblant de faire tomber sa fourchette et s’en aller discrètement
Bon, pour celui-là, il faut savoir faire preuve de vitesse et de souplesse. Mais c’est probablement votre cas, donc c’est parfait. Avant toute chose, faites en sorte, au moment du plan de table, de vous mettre le plus près possible d’une sortie. Puis, une fois que le dîner a commencé (attendez le plat, quand même), faites exprès de faire tomber votre fourchette ou votre serviette. Une fois accroupi pour la récupérer, partez discrètement par l’issue de secours la plus proche. Avec un peu de chance, le vin blanc aura fait son effet et personne ne se rendra compte que vous n’êtes plus à table.
Rendre fou les convives avec des bruits désagréables
Allez, on termine par la stratégie la plus kamikaze du lot. Kamikaze ? Oui, mais pas pour les raisons que vous imaginez. Ici, on ne parle pas de violence physique, hein, mais plutôt de torture psychologique qui laissera des traces sur les invités (et sur vous). Eh oui, vous serez à jamais blacklisté de tous les repas du monde. Mais c’est pour la bonne cause, donc ça passe. Le principe est n’est vraiment pas sorcier : il suffit de manger avec la bouche ouverte et de faire d’horribles bruits. Cela énervera tellement les personnes autour de la table que vous serez rapidement congédié et aurez donc tout le loisir de jouer tranquillement tout le reste de la soirée. Ingénieux, non ?