À l’occasion de la sortie du remake de Dead Space, on vous demande de faire un choix cornélien : élire, dans cette liste (non exhaustive) le meilleur survival-horror de des trois dernières décennies. Attention, mal de tête en perspective.
The Evil Within (2014)
Ça parle de quoi ?
Dans The Evil Within, tu incarnes un détective dépêché sur une affreuse scène de crime dans un asile psychiatrique. Assommé par une mystérieuse force surhumaine, tu te réveilles dans un monde glauque et cauchemardesque dans lequel rôdent d’affreuses créatures.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Avec son esthétique crade et ultra dark, The Evil Within, sorti en 2014, s’est imposé comme une référence du survival-horror. Le bestiaire est juste beaucoup trop flippant : zombies avec des machettes, chien géant, araignée humaine et mutilée (coucou Reborn Laura), tueur en série équipé d’une tronçonneuse… Bref, un survival de qualité. En même temps, il a été créé par nul autre que Shinji Mikami, le papa de… Resident Evil. Voilà.
Resident Evil 7 : Biohazard (2017)
Ça parle de quoi ?
Un homme, Ethan Winters, est à la recherche de sa femme disparue depuis 3 ans. Une piste le mène dans une plantation perdue au fin fond de la Louisiane dans laquelle il doit faire face à une menace inédite : une famille de dégénérés cannibales.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Pour ce septième épisode de la série culte, Capcom revient un peu aux sources avec un survival dans un endroit plutôt confiné : une grande propriété, cette fois-ci située dans la moiteur du bayou de Louisiane. Aux commandes (en vue subjective, une première dans l’histoire de la série hors spin-offs) d’un Ethan très vulnérable, le jeu brille par son ambiance poisseuse à la “Massacre à la Tronçonneuse” et son scénario bien ficelé. Attention, les jump-scares ne te laisseront (vraiment) pas indemnes.
Alan Wake (2010)
Ça parle de quoi ?
Alan Wake, c’est un écrivain de thrillers à succès victime du syndrome de la “page blanche”. Pour retrouver de l’inspiration, il s’exile dans une petite ville perdue au milieu de la forêt. Malheureusement, lorsque sa femme disparaît, il se rend compte que l’univers de son dernier livre prend vie…
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Pour faire un bon survival horror, parfois, une ambiance bien creepy suffit. C’est exactement le cas avec Alan Wake, qui prend le parti de plonger le joueur dans un univers très inspiré des romans de Stephen King (plutôt une référence, donc) et de la série Twin Peaks (pas mal non plus). Scénario, narration ou encore graphismes… Pas de doute, Alan Wake est ce qui se fait de mieux en la matière.
Obscure (2004)
Ça parle de quoi ?
Des élèves dans un lycée tentent de résoudre la mystérieuse disparition d’un de leur camarade… Et de survivre au milieu de créatures toutes plus affreuses les unes que les autres.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Sorti en 2004, Obscure est un survival assez particulier. Pourquoi ? Il peut se jouer à deux. Durant toute l’aventure, tu peux switcher entre les cinq différents personnages. Attention, si l’un d’eux meurt, c’est pour de bon et tu ne peux plus tirer profit des skills particuliers. Ah oui, tu ne regarderas plus jamais un gymnase de la même manière après avoir joué à Obscure.
Alien : Isolation (2014)
Ça parle de quoi ?
Isolation suit les aventures d’Amanda Ripley, fille d’Ellen (l’héroïne de la trilogie Alien, si tu n’as toujours pas compris), dont la mission est de retrouver sa mère disparue. Le jeu se déroule quinze ans après les événements du film sur une base spatiale.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Les aliens et le survival-horror, ça fait toujours bon ménage (on en reparle un peu plus bas). Si Alien : Isolation est dans cette liste, c’est grandement grâce à son système révolutionnaire d’IA adaptative dont sont dotés les ennemis. Concrètement, les xénomorphes qui sont à ta poursuite adaptent au fur et à mesure leur comportement afin de mieux te trouver… et te tuer. Énormes coups de flippe en perspective.
Alone In The Dark (1992)
Ça parle de quoi ?
Un manoir hanté au fin fond de la Louisiane, des créatures ignobles et des énigmes bien tordues. Non, il ne s’agit pas de Resident Evil 7 mais bien du père spirituel de, littéralement, tout le genre des survival-horrors.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Parce que c’est le tout premier, parce qu’il a posé les bases du genre et que, sans lui, il n’y aurait peut-être jamais eu de Resident Evil, ni tout ce qui a suivi. Eh ouais.
Dead Space (2008, 2023)
Ça parle de quoi ?
L’USG Ishimura, un vaisseau exploiteur de ressources spatiales, ne donne plus signe de vie. Isaac Clarke, est chargé d’y pénétrer pour réparer le système de communication. Malheureusement, une infection a transformé tous les passagers en monstres difformes.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Lors de sa sortie originale en 2008, Dead Space met une énorme claque au genre du survival-horror. C’est simple, il combine tous les ingrédients parfaits : ambiance pesante, jumpscares de malade, monstres terrifiants, sentiment de vulnérabilité extrême, lieux confinés… Cette masterclass visuelle, technique et scénaristique en fait l’un des meilleurs jeux de la dernière décennie et son remake, prévu pour 2023, ne devrait pas déroger à la règle.
Outlast (2014)
Ça parle de quoi ?
Encore une histoire d’asile psychiatrique abandonné dans lequel un personnage se retrouve seul… Et doit lutter contre des psychopathes assoiffés de sang et de violence.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Outlast n’est pas un survival comme les autres. D’abord, à l’inverse de pas mal d’autres entrées de cette liste, il sort tout droit des esprits tordus des équipes de Red Barrels, un petit studio indépendant québécois. Ensuite, son gameplay est très particulier. Pourquoi ? Eh bien, assez étonnamment, le joueur ne peut tout simplement pas combattre ses ennemis. Il ne peut que les fuir. Ah oui, il n’est aussi équipé que d’une petite caméra, qui réduit pas mal la vision… Et augmente la tension. Clairement, à moins que tu sois suicidaire, on te déconseille d’y jouer tout seul dans le noir.
Until Dawn (2015)
Ça parle de quoi ?
Un groupe de jeunes se retrouve dans un chalet perdu dans les montagnes de l’Alberta, au Canada. Rapidement, ils se font pourchasser par un mystérieux tueur masqué. Malheureusement, c’est le dernier de leurs problèmes.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Au sein d’un genre finalement assez codifié, Until Dawn fait office d’ovni lorsqu’il sort en 2015. Ici, tout se fait par l’intermédiaire de QTE et l’histoire se suit comme un film intéractif terrifiant où chaque action des personnages a des conséquences sur le déroulé de l’intrigue. Avec son casting 5 étoiles (Hayden Panettiere, Rami Malek…), son scénario rocambolesque et ses (SPOILERS) wendigos ultra badants, Until Dawn est une vraie pépite.
Silent Hill 2 (2001)
Ça parle de quoi ?
L’histoire suit James Sunderland, un homme qui a reçu une lettre de sa femme… Morte trois ans plus tôt. Cette lettre le mène à Silent Hill, une ville brumeuse du Maine.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
On aurait pu choisir le premier, mais Silent Hill 2 s’impose clairement comme un chef-d'œuvre du survival-horror. L’ambiance crasseuse et oppressante de la ville est incroyable, l’histoire, avec ses différents embranchements qui mènent à six (!!!) fins différentes est juste superbe et puis… Pyramid Head, quoi.
Resident Evil 2 Remake (2019)
Ça parle de quoi ?
Deux mois après les événements du premier opus, la ville entière de Racoon City a été touchée par l’infection et presque tous les habitants se sont transformés en zombies.
Pourquoi il peut prétendre au titre suprême ?
Comme son contemporain Silent Hill, nous aurions pu choisir le premier volet, titre culte qui a véritablement propulsé le survival-horror sur le devant de la scène. Pourtant, nous nous tournons vers le 2 et plus spécifiquement son remake de 2019. La raison ? Cette version est tout simplement superbe et rend parfaitement hommage à l’original, les graphismes en plus.
Et toi, quel jeu aurais-tu rajouté à cette liste ?
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