Avec la sortie de la Deathinitive édition de Darksiders II, de nouveaux joueurs vont avoir la chance de trouver la Mort. Calme-toi, on ne te menace pas, mais le personnage principal s’appelle… Mort. C’est donc l’heure des présentations.
La franchise Darksiders a vu le jour en 2010. Créée par Vigil Games et éditée par THQ, elle a rapidement fait son trou dans le monde des beat them all aux côtés de monstres sacrés comme God of War. Et alors que l’une est basée sur la mythologie, Darksiders est inspirée par Le Nouveau Testament. Ne t’inquiète pas, même si ce serait assez drôle, il n’est pas question ici d’un jeu dans lequel Jésus casse des crânes à coups de graals remplis de vin. Tout ça est évidemment largement revisité pour créer une aventure originale.
Les Cavaliers de l’Apocalypse
Si tu as un groupe de métal symphonique, voilà, c’est gratuit, on t’offre un nom parfait pour ton band. Sinon, on va désormais passer en mode cours d’Histoire/théologie. Dans la chrétienté, Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse seraient les annonciateurs du Jugement dernier, la fin du monde.
Tel un boys band, les Power Rangers ou ton nouveau groupe, chaque membre à sa spécialité. Tout d’abord, on un cavalier sur un cheval blanc qui est synonyme de conquête. Vient ensuite le rouge, Guerre, que l’on incarne dans le premier jeu de la série, avant le noir, la famine. Et en point d’orgue, on retrouve notre héros de Darksiders II qui chevauche théoriquement un cheval pâle : Mort.
Alors s’il se nomme ainsi, ce n’est pas en référence au petit-fils de Rick, c’est juste parce qu’il a normalement pour mission de mettre fin à l’humanité, voilà. Mais ici, c’est justement tout le contraire. Son frère, Guerre, est accusé d’avoir lancé l’Apocalypse trop tôt, Mort va donc tenter de remédier à la situation et de laver au passage l’honneur de son frangin.

Un paquet de compétences et hobbies
Pour cela, deuxième jeu de la licence oblige, il peut s’appuyer énormément de capacités. Le monsieur manie deux faux bien sympathiques, mais il peut aussi changer d’outil pour toujours plus de dégâts, mais aussi de variété. Gantelets, masse géantes… Déjà à l’époque, le jeu avait conquis le cœur des joueurs grâce au gameplay et aux animations de notre cher Mort. En tant que petit prince des décès, on peut aussi s’appuyer sur des compétences de nécromanciens qui raviront vos adversaires. Cerise sur le gâteau, on peut aussi se transformer en faucheuse (sinon, à quoi bon s’appeler comme ça ?).
Mort a aussi une grande qualité, c’est qu’il apprend vite, très vite. Au fil du jeu, le bonhomme grimpe quatre à quatre dans son arbre de compétences, ce qui lui permet d’avoir le choix lorsqu’il faut casser quelques crânes (heureusement, tout ça, c’est pour le bien de l’humanité).
L’histoire ne nous dit pas si Mort a fait un Interrail durant sa jeunesse, mais ce qui est sûr, c’est qu’il aime voyager. Voile Glacé, Arbre de Vie, Terres de la Forge, Royaume des Morts, Puits des Âmes, Cité Blanche, Terre des Démons… Ce n’est pas forcément le genre de parcours le plus avenant au monde, mais il a quand même sacrément roulé sa bosse. Et ça, c’est sans compter les DLCs qui sont inclus dans cette nouvelle édition !
Pour en savoir plus sur cet anti-héros somme toute assez bien intentionné pour un cavalier de l’apocalypse, rendez-vous sur Darksiders II Deathinitive Edition.