À l’occasion de la sortie de Way of the Hunter, on s’est posé la question : et si les humains n’étaient pas les chasseurs… mais les chassés ? Voici notre guide de survie, dans un monde où VOUS êtes la proie.
Loup gris
On vous avait prévenu, cette balade nocturne n’était pas une bonne idée… D’ailleurs, vous n’avez pas tardé à tomber sur une meute de loups qui, malheureusement pour vous, est affamée. Pour avoir une chance de vous en sortir, deux conseils : restez discret et ne courez surtout pas. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’ouïe est la qualité première du loup, pas son odorat. Reculez donc gentiment en vous efforçant de faire le moins de bruit possible. Si, par malheur, vous finissez par être repéré (foutue branche de bois), restez statique et… faites face. Ça paraît suicidaire, mais c’est la bonne technique car les loups ont l’habitude de chasser en “poursuite”. En d’autres termes, c’est votre fuite qui lancerait la traque. Rebroussez donc chemin tout en gardant un œil sur la meute et filez vous coucher parce qu’il est tard là quand même.
Sanglier
Les sangliers ont beau être omnivores, les humains ne sont pas leur repas préféré. Par contre, ces gros cochons sauvages peuvent se montrer très agressifs s'ils se sentent en danger, ou pire, si vous vous approchez trop près de leurs progénitures. Malheureusement, c’est ce que vous avez fait en tentant de caresser des petits marcassins qui passaient par là. Vous voilà donc face à une laie très mécontente, prête à vous charger. Si vous ne voulez pas finir écrabouillé, trouvez rapidement un point en hauteur, comme un arbre ou un rocher. Si, malheureusement, vous n’êtes pas un pro de la grimpette, on espère pour vous que vos cuisses sont solides car il va falloir courir… Mais pas n’importe comment. En ligne droite, vous n’avez aucune chance car un sanglier peut atteindre la vitesse (étonnante) de 70 km/h. Il faudra donc zigzaguer et, tel un running back de foot US, avoir des appuis en béton pour changer rapidement de direction. Grâce à ça, le sanglier sera découragé (et vous crevé).
Ours noir
Demandez à Leonardo DiCaprio, difficile de faire le poids face à un ours dans un combat rapproché. Alors, si vous ne souhaitez pas finir comme lui, eh bien… restez chez vous. Mais si, lors d’une sortie en forêt (on vous avait déjà dit de faire attention…) vous tombez sur un ursus americanus, voici quoi faire. Premièrement, ne lui tournez jamais le dos. Tout en reculant lentement (l’inverse vous réduirait immédiatement à l’état de proie), gardez un contact visuel permanent avec l’animal afin d’anticiper ses mouvements. Dans le cas où l’ours chargerait, commencez par une petite prière (au cas où) puis allongez-vous à plat ventre sur le sol, jambes écartées. Faites le mort et attendez que l’animal ne vous considère plus comme un danger potentiel. Puis arrêtez de vous perdre dans la forêt, sérieux.
Le bonus : Canard sauvage
On ne se méfiera jamais assez des canards. Bien que peu farouches, ils restent un danger potentiel… Alors, n’ayez crainte, à moins de réellement les chercher (mais avec vous, on sait jamais) vous ne serez jamais attaqué par un canard. Le principal danger vient… de leurs fientes. Eh oui, en plus de salement tâcher, les fientes de canard sont un important vecteur de bactéries en tout genre comme la E. coli et la salmonelle. Donc pour vous éviter une énième machine à laver (et une infection des intestins), levez bien la tête, on sait jamais.
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