Depuis 1991, la franchise Civilization régale les joueurs qui se perdent dans les méandres du soft de Sid Meier. Entre stratégie, action, anticipation et manipulation, les Civ regroupent un paquet de mécaniques bien prenantes qui peuvent parfois nous faire perdre la notion du temps. Pour la sortie de Civilization VII, on revient sur la malédiction du ‘Encore un tour’.
Dans l’avalanche des jeux qui sortent chaque année, seuls quelques-uns peuvent se targuer de réussir à faire régulièrement exploser notre rythme de sommeil. Dans cette caste des jeux hyper prenants, Civilization VII trône très clairement en maître. Voici les quelques tactiques mises en place par le soft pour nous embobiner.
Le mensonge du siècle
Si tu as déjà joué à un Civilization, un Total War, à Football Manager, Stardew Valley et globalement n’importe quel jeu édité par Paradox, tu le sais, quand tu annonces : “Je vais juste faire quelques tours, voir comment la situation progresse, et après c’est au dodo.” tu te mens à toi-même.
Après avoir passé ces quelques tours, tu tournes la tête vers ta box internet ou ton téléphone portable. Et là, ton cerveau met quelques secondes à réaliser ce qui s’affiche à l’écran. Pourtant, les LED sont sans appel : tu as passé toute la nuit à jouer comme un animal. Généralement, c’est à ce moment que tu réalises que le jour commence à s’engouffrer dans tes rideaux et que le cuicui des oiseaux qui se réveillent berçait tes oreilles depuis de longues minutes. Le piège s’est refermé, et ta game de Civ vient de mettre K.O ta semaine. Mais comment ?
L’engrenage des tours
À chaque fois, on est pris dans le même engrenage sans fin, à se répéter : “Je m’occupe de ça et je vais me brosser les dents.” sauf que dans 100% des cas, dans une partie Civilization il y aura TOUJOURS quelque chose à gérer. De Gengis Khan à une proposition d’alliance en passant par la construction d’une merveille ou l’envoi de missionnaires, votre attention est requise à chaque instant, et ce quelle que soit l’heure affichée. Et le pire, c’est qu’on a tendance à se laisser avoir en créant nous-même des excuses débiles.
- Quand même curieux de voir à quoi ressemble ce bâtiment, dès qu’il est fini je me couche.
- Il y a forcément quelque chose d'intéressant dans ce coin de la map, une fois que je l’ai exploré, c’est dodo.
- Si je me couche maintenant, je vais oublier ce que je voulais faire à ma prochaine session, ce serait trop bête !
- Ah, il est 5 heures… ça doit être la faute du jeu.
Pour essayer de lutter contre cette engeance, il faut réussir à identifier les premiers symptômes qui sont généralement les suivants. Quand tu commences à calculer le nombre d’heures de sommeil que tu peux te permettre de perdre pour le lendemain, quand tu sens une odeur de café chaud à tes côtés ou que la faim commence à te tenailler l’estomac, c’est généralement mauvais signe.
Les bonnes astuces
Pour ceux qui n’auraient pas encore totalement sombré (parce que soyons honnête, à quoi bon lutter ?) et qui veulent sauver leurs nuits, plusieurs conseils peuvent être appliqués. Déjà, un réveil bien atroce peut être mis, histoire de se rendre compte du temps qui passe. Le souci, c’est qu’il y a de fortes chances pour que, comme le matin, tu appuies sur snooze ou que tu le décales de 10 minutes à l’infini. Sinon, tu peux aussi sauvegarder dès qu’une situation relativement stable se présente à toi. Mais spoiler : ça n’existe pas. La troisième strat, et probablement la meilleure, consiste à jouer avec des amis. Ainsi, tu pourras t’appuyer sur leur côté responsable, et tu seras obligé d’arrêter quand ils iront se coucher. Attention, n’aies pas la pire idée du monde et ne lances pas une partie en solo une fois qu’ils sont partis !
En conclusion, face à Civilization VII, c’est compliqué de lutter. En tout cas, nous, on a abandonné et on tourne exclusivement au café.
Civilization VII est disponible sur PS5, Xbox Series et Nintendo Switch.