Le musée de Gran Turismo 7 contient de super anecdotes passionnantes au sujet de ses voitures. En voici quelques-unes que vous ne trouverez pas dans le jeu !
Pagani et sa sélection très stricte
Parmi les bolides Gran Turismo 7, les Pagani figurent en bonne place. Ces supercars ultra luxueuses sont réservées aux clients les plus fortunés puisqu’elles coûtent plusieurs millions de dollars. Mais même si vous avez les 2,6 millions demandés pour une Huayra, sachez que ça risque de ne pas être suffisant. En effet, contrairement à Ferrari ou Lamborghini, Pagani ne vend pas ses voitures à ceux qui se contentent d’aligner les billets sur la table. Le concept de la marque est de faire des quantités limitées de véhicules et de ne les vendre qu’à certaines personnes "dignes" de les conduire. Autrement dit, vous aurez beau être milliardaire, si votre tête ne revient pas aux vendeurs de Pagani (si vous êtes footballeur ou rappeur, par exemple), vous n’aurez pas de Pagani. Et puis si vous avez la chance de voir votre dossier accepté par la marque, il faut ensuite attendre environ deux ans pour recevoir votre bijou à plusieurs millions d’euros… Ça se passe comme ça chez Pagani !
Bugatti VGT : La voiture qui valait 18 millions de dollars
Au fil des années, Polyphony Digital s’est associé avec de nombreuses marques afin de créer des concept cars complètement fous. L’une des reines de cette catégorie est la Bugatti Vision Gran Turismo qui a été dévoilée en 2015 au Frankfurt Motor Show. Mais contrairement à beaucoup de concept cars qui n’existent que dans les jeux, la VGT a bel et bien été construite… à un seul exemplaire. Etant donné le prestige de la marque et la rareté d’un tel modèle, les experts estiment aujourd’hui qu’elle vaut entre 5 et 18 millions de dollars. Mais si vous avez une telle somme à investir là-dedans, préparez-vous à la suite, car c’est loin d’être fini. Vous souhaitez changer les pneus ? Alors déjà, il vaut mieux prévenir Michelin avant, sinon ils risquent d’être un peu surpris et surtout, allez retirer 93 000 dollars au distributeur. Oui, c’est bien le prix que coûtent un lot de pneus pour la Bugatti Vision Gran Turismo… Un petit entretien de routine ? C’est 20 000$ pour changer l’huile, vérifier la pression des pneus et un nettoyage du pare-brise !
Des DeLorean en or
Les années ’80 sont connues pour être la décennie de l’exubérance et du pognon. L’automobile n’était pas en reste avec des modèles imposants et des idées parfois complètement ouf, comme celle des DeLorean en or. La voiture emblématique de Retour Vers le Futur a été produite dans une version ridiculement luxueuse, sous l’impulsion d’American Express. Pour régaler tous les grands enfants à Noël 1980, la firme a lancé la vente d’une centaine de DMC-12 plaquées or 24 carats. Il fallait pour cela débourser la coquette somme de 85 000 dollars, montant que même les traders new-yorkais n’étaient visiblement pas prêts à mettre dans cette bagnole en or… De fait, seuls trois exemplaires ont été produits et achetés.
Ferrari, Lamborghini et le "marché gris" américain
Dans le célèbre film Rain Man, le personnage de Charlie Babbitt (Tom Cruise) fait importer des voitures de luxe aux Etats-Unis dans les années ‘80. On y voit notamment des Lamborghini Countach, présentes en deux éditions dans Gran Turismo 7. Sauf qu’à cette époque, il était tout simplement impossible de faire rouler ces luxueux véhicules européens au pays de l’Oncle Sam, puisqu’ils ne respectaient pas les normes de sécurité du pays. Du coup, tout un "marché gris" s’y est développé pour servir les clients fortunés. Ces entreprises, comme celle de Babbitt, importaient les supercars européennes, avant de les modifier pour les adapter aux normes américaines et de les revendre bien plus cher. Un petit trafic qui aura permis à de nombreux entrepreneurs de faire fortune !
Gran Turismo 7 dans la boutique Micromania