Avec l’arrivée en import des versions US de la Castlevania Advance Collection sur Nintendo Switch, on a décidé de se replonger dans les profondeurs de ce metroidvania culte. Voici 6 choses que tu ne connaissais pas sur Castlevania.
Konami et ses easter eggs
Konami, c’est une entreprise gigantesque. Alors quand il s’agit de pondre des œufs de Pâques pour faire plaisir aux fans de leurs différentes licences, ils ont de quoi faire. En 1998, les joueurs du premier Metal Gear Solid qui avaient une sauvegarde de Castlevania Chronicles sur leur carte mémoire ont par exemple pu entendre Psycho Mantis leur demander : « Ah ! Tu aimes Castlevania hein ? ». On fait difficilement plus étrange qu’un boss spécialiste de la télépathie qui se met à sonder votre esprit pour parler de vos jeux préférés…
Dans le même genre, sur Castlevania : Dawn of Sorrow, on peut s’agenouiller à certains endroits du jeu pour invoquer la (sublime) mascotte de la firme japonaise : Konami man.
Le nom a été modifié pour le public américain
Comme pour énormément d’autres franchises ayant vu le jour au Japon, Castlevania n’est pas le nom original de la licence. Au pays des ramens, la série de jeux s'appelle Akumajo Dracula, ce qui signifie en anglais Demon Castle Dracula. Pour adapter le jeu au marché américain, les traducteurs avaient d’abord opté pour Dracula’s Satanic Castle. Puis, se rendant compte que dans un pays aussi religieux que les États-Unis, le mot « satanique » pourrait faire flipper pas mal de parents, ils ont choisi Castlevania, histoire de faire référence à la Transylvanie.
Cette manie de modifier des appellations pour éviter tout risque potentiel est allée encore plus loin. Sur Castlevania II: Belmont's Revenge, deux chansons titrées New Messiah (le nouveau messie) et Sons of Satan (les fils de satan) ont été renommées BGM 1 et BOSS 3. D’un autre côté, on sait que Konami aime bien modifier les noms… Roberto Larcos et Ruud Vom Mistelroum peuvent en témoigner.
Castlevania aurait pu (un peu) ressembler aux Sims
Sur Symphony of the Night, on incarne Alucard, le fils de Dracula et d’une humaine. Au cours du développement, les équipes avaient eu la bonne idée d’ajouter la chambre du personnage principal au jeu. Dans celle-ci, un personnage aurait ajouté des meubles en fonction de la progression des joueurs. Ils auraient ensuite pu interagir avec les objets et les décorations mises à leur disposition. Malheureusement, cette mécanique digne des Sims est passée au hachoir avant la sortie du soft.
Une référence à Castlevania se cache dans Game of Thrones
Les scénaristes du Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir peuvent s’estimer heureux, grâce au travail monstrueux de J.R.R Tolkien, ils ont accès à l’alphabet complet des différentes races de La Terre du Milieu. Pour Game of Thrones et R.R. Martin, ce n’est pas du tout la même histoire. Comme le monsieur n’a pas pris la peine de décrire précisément chaque langue présente dans son univers, le studio a dû faire appel à des linguistes pour imaginer à quoi ressemblerait le dothraki, le bas-valyrien et autres.
Comme ils avaient carte blanche, certains d’entre se sont fait plaisir, c’est le cas de David J. Peterson. En créant le haut-valyrien, il a décidé que le mot désignant une chaîne serait Belmon. Et comme tu le sais, les Belmont sont les principaux chasseurs de vampires dans Castlevania. De plus, une fois amélioré, le Vampire Killer (le fameux fouet et arme principale du joueur) se transforme en chaîne. Voilà, la boucle est bouclée (ou la chaîne est chaînée, c’est au choix).
Les dédicaces aux films Dracula
Aujourd’hui, les crédits sont un passage obligé de la fin de chaque jeu. Il faut rendre hommage (et c’est bien normal) à chaque personne ayant bossé sur l’œuvre. Dans les années 80, c’était beaucoup plus libre, et Konami n’a pas hésité à envoyer de la référence à tout-va. À la fin du premier jeu de la licence, pendant les crédits, on pouvait donc lire qu’un certain Christopher Bee avait travaillé sur le projet. Évidemment, c’est un clin d’œil à Christopher Lee (Le Seigneur des Anneaux, Star Wars, Frankenstein, Dracula). D’autres noms d’acteurs forcément un peu moins connus étaient aussi parodiés, comme Green Stranger (Glenn Strange) et Barber Sherry (Barbara Shelley).
Dracula adore faire du karting
Si Bowser adore mettre en pause ses tentatives de kidnapping de Peach pour aller taper la baballe avec Mario, faire du tennis, du karting et autres, il en va de même pour Dracula. En 2001, Konami Krazy Racers a vu le jour sur Game Boy Advance. La preuve que finalement, sucer le sang de pauvres innocents, ça n’empêche pas d’aimer la vitesse.
Pour en découvrir encore un peu plus sur l’univers de Castlevania, on te laisse plonger dans les derniers jeux importés sur le store.