Avec l’arrivée dans les salles de BLUELOCK: Episode Nagi, on s’est dit qu’il serait de bon ton de présenter le personnage principal du film. Parce qu’il n’y a rien de plus frustrant que de penser aller voir un anime de foot pour finalement se retrouver devant un docu sur la vie d’un présentateur télé/radio.
Comme son nom l’indique, BLUELOCK: Episode Nagi est centré sur la vie de Seishiro Nagi. Et non, pas de Yoichi Isagi cette fois ! Enfin, on le verra évidemment, mais dans la peau d’un personnage secondaire (ou d’un antagoniste ?). On retrouvera donc le gratin des jeunes attaquants japonais au sein de Blue Lock, un centre de formation à l’éthique douteuse. Tu vois le pentagone ? Et bien c’est pareil, mais avec des adolescents qui participent à un battle royale footballistique pour devenir le prochain Kylian Mbappé. Car oui, à la clef, il y a une place en équipe nationale du Japon !
Parmi tous ces prétendants au titre de meilleur espoir du football nippon, il y a donc Nagi. Reconnaissable entre mille grâce à ses cheveux blancs (ça a marché pour Ravanelli et Canizares, alors pourquoi pas) on est ici sur un personnage qui nous vient tout droit du pays de la nonchalance. Le monsieur a la flemme de tout (sauf de jeux vidéo, restons sérieux). Alors étudier, à la rigueur, on comprend. Mais quand même, c’est du ballon rond qu’il est question ! Il a très clairement un seul objectif : vivre assez tranquillement en faisant le moins de vagues possible. Mais lorsqu’il était au lycée, à la faveur d’un contrôle orienté réalisé sur un smartphone en pleine chute, son ami Reo Mikage a décelé en lui un certain potentiel. Et voilà notre pauvre Nagi, introverti jusqu’à la moelle, qui se retrouve obligé de jouer au foot et de parler à ses collègues.
Quand on parle piedballe, Nagi est réellement cet élève qui “a complètement foiré son contrôle de math. C’est sûr, je vais me taper une note horrible !” et qui finit par avoir un petit 18 sur 20 de derrière les fagots. Parce que oui, notre protagoniste est plus que doué dès qu’il effleure un ballon. C’est un peu l’enfant de Zinedine et Ronaldo (le vrai) : souplesse, vitesse, finition, jeu de tête, instinct… il a tout ce qu’il faut pour briller à la pointe de n’importe quelle attaque (oui, même celle de Didier Deschamps, n’ayons pas peur des mots). Son péché mignon ? Un savoureux mélange entre des contrôles de balles de contorsionniste et des demi-volées surpuissantes.
Seishiro Nagi a-t-il de quoi devenir titulaire à la pointe de l’attaque des Samurai Blue ? S’il se met à travailler sérieusement, la réponse est très probablement oui. Est-ce qu’il a le potentiel pour devenir une bonne grosse déception à la manière d’un Ricardo Quaresma ou d’un Mario Balotelli, on est encore sur un oui.
En attendant d’avoir la réponse à ces épineuses questions, le film BLUELOCK: Episode Nagi est d’ores et déjà à l’affiche au cinéma, avant de découvrir la saison 2 de l’anime en octobre 2024.