Rambo 2, Titanic, Terminator, Aliens Le Retour… La filmographie de James Cameron, dont le deuxième volet d’Avatar est sorti en salles le 15 décembre, est riche et variée. Pourtant, des blockbusters à la pelle, l’histoire qui unit James Cameron aux jeux vidéo laisse globalement un petit goût amer dans la bouche… Retour sur les principaux titres.
True Lies : l’oublié
Tu savais que True Lies, la comédie d’action culte de James Cameron était une adaptation d’un film français avec Thierry Lhermitte ? Non ? Eh bien, voilà, maintenant tu sais, et tu pourras te la raconter au dîner de Noël. Bref, en 1994, donc, sort le True Lies de James Cameron. Le film, qui compte Arnold Schwarzenegger (Terminator) et Jamie Lee Curtis (Laurie Strode dans Halloween) en tête d’affiche, est un grand succès. Tellement, qu’il donne naissance à une adaptation vidéoludique du même nom quelques mois plus tard. Dans le jeu, le joueur incarne Harry Tasker (le héros du film) au fil de différentes missions dans des décors très variés. Plutôt de bonne facture pour l’époque, True Lies est pourtant rapidement tombé dans l’oubli (tu as d’ailleurs sûrement appris son existence en lisant cet article). Les raisons ? Son système de jeu, tout d’abord, qui, même pour l’époque, est loin d’être révolutionnaire (True Lies n’est finalement qu’un simple shooter sur plateforme). Autre point négatif, le fait qu’il reste cantonné à des plateformes aujourd’hui disparues : la Super Nintendo et la SEGA Mega Drive. En somme, une adaptation à oublier pour le bon vieux James.
Terminator Resistance : le FPS qui revient de loin
On ne va pas y aller par quatre chemins : les deux premiers films Terminator sont des chefs-d'œuvre. Voilà. Allez, salut. Et qui dit chef-d'œuvre, dit adaptation vidéoludique périlleuse. C’est la tâche difficile à laquelle s’est attelé le studio polonais Teyon en 2019. Au mois de novembre sort Terminator : Resistance, un FPS bien bourrin dans lequel on incarne un soldat de… la Résistance (faut suivre, hein) dans son combat contre les machines de Skynet. Malgré un accueil plutôt négatif par la presse spécialisée (il est souvent cité parmi les pires jeux de 2019…), le titre trouve quand même son public, dont les fans de la série originale. La recette ? Un gameplay intuitif et des missions impressionnantes dans lesquelles on dégomme des Terminators à gogo. En vrai, quand on est un fan de la première heure de Terminator, y a-t-il quelque chose de plus satisfaisant que de canarder des méchants robots ? Tu l’auras compris, si Terminator : Resistance n’est pas le plus grand FPS de tous les temps, il revient de loin et a même droit à une version améliorée en 4K en 2021. Pas mal, pour une licence qui a souvent été habituée à des jeux d’une qualité assez quelconque.
Alien Isolation : le titre culte
Imagine-toi en train de ramper dans un conduit d’aération d’un vaisseau spatial. Tu fuis un immense xénomorphe qui te traque depuis de longues minutes. Tu penses l’avoir semé en prenant un conduit d’aération… sauf qu’il a eu la même idée que toi. Tu le vois alors foncer sur toi… Game over. Voici, en gros, ce qu’il se passe dans Alien Isolation, le petit bijou issu des cerveaux de The Creative Assembly en 2014. Bijou ? Oui, c’est bien le bon mot. Pourquoi ? C’est simple, dans le genre jeux d’horreur dans l’espace, avec Dead Space (bien entendu), on ne fait pas vraiment mieux. Ce qui place Alien Isolation très haut dans l’estime des joueurs (et de la presse), c’est son habile mix entre ambiance, gameplay et… IA. Eh oui, Alien Isolation est l’un des rares jeux à faire appel à la technologie de l’IA Adaptative. Adaptative ? Oui. En gros, l’alien qui te poursuit durant tout le jeu n’agit pas comme un simple PNJ, il adapte son comportement à tes actions, apprenant petit à petit comment te contrer. Flippant, non ? Grave. Si Isolation n’est pas la première adaptation de la licence Alien, c’est, de loin, le jeu le plus fidèle en termes d’ambiance et d’horreur pure. James (qui a réalisé le deuxième volet de la trilogie originale) ne peut qu’en être fier.
Avatar : l’ambitieux
Avatar, c’est un peu le bébé de James Cameron. C’est un film qui a coûté une fortune, qui a mis un temps fou à être produit, mais qui a littéralement cartonné au box-office. Un tel succès méritait bien une adaptation en jeux vidéo, non ? Si. C’est le travail qui a été confié aux Français d’Ubisoft (cocorico !) en 2007, soit deux ans avant la sortie du film éponyme. À sa sortie, si le jeu ne rencontre pas un aussi grand succès que le film (en même temps, c’est plutôt compliqué), ses graphismes et la fidélité de son univers sont unanimement salués par la critique. En sera-t-il de même pour son successeur, Avatar “Frontiers of Pandora” ? Seul le temps nous le dira, car aucune date de sortie officielle n’a encore été communiquée.
Finalement, la plupart des jeux adaptés des œuvres cinématographiques de James Cameron ont souvent été des succès critiques et commerciaux. Leur seul défaut ? Être des adaptations des projets toujours titanesques (TU L’AS ???) du réalisateur canadien.