Le Royaume-Uni est le parfait terrain de jeu post-apocalyptique
Dossier
PUBLIÉ LE 28 mars 2025

Le Royaume-Uni est
le parfait terrain de jeu
post-apocalyptique

Crédit : Rebellion Developments
PUBLIÉ LE 28 mars 2025

Avec la sortie d’Atomfall, Rebellion Developments nous invite dans un Royaume-Uni post-apocalyptique qui sent bon les radiations et le nucléaire. Au-delà du gameplay à la Elder Scrolls/Fallout, on s’est penché sur le territoire que l’on va visiter, et pourquoi le territoire du Union Jack est parfait pour représenter la fin du monde.

Du fait de son nom et de son système de combat, les jeux Bethesda et plus particulièrement Fallout sont les premiers à venir en tête lorsqu’on voit des images d’Atomfall. Pourtant, compte tenu de son exploration totalement libre et de l’absence d’informations à notre disposition en début d’aventure, on pourrait tout aussi bien comparer le titre à Elden Ring. Quoiqu’il en soit, La Chute d’Atôme nous emmène à la découverte d’un Royaume-Uni qui a goûté à la sauce Tchernobyl/Fukushima, et voici quelques raisons qui font de cette décision un choix parfait.

Parce que ça a déjà presque été le cas

Les développeurs du jeu n’ont pas choisi la zone de Windscale, dans le nord-ouest de l’Angleterre, au pif. Le 10 octobre 1957, la centrale nucléaire de la ville a commencé à chauffer comme jamais. Pour faire baisser la température, en bon (futurs) gamers, les ingénieurs ont décidé de mettre les ventilateurs à fond pour refroidir le réacteur. Pas de pot, le feu était déjà lancé, donc ils ont juste attisé les flammes (jusqu’à atteindre 1300 degrés).

Après de longs moments de panique, l’ingénieur en chef prit la décision de couper tous les ventilos et, magie, le feu s’est arrêté, et le réacteur a été scellé. Alors clap clap, bravo bravo, la catastrophe a été évitée, mais tout ça a quand même créé un joli nuage bien toxique, et aucune évacuation n’a été organisée. En 2037, le réacteur sera détruit. On ne sait pas si des joueurs seront toujours sur Atomfall d’ici là, mais en tout cas, la zone de Windscale (renommée en Sellafield pour glisser l’incident sous le tapis) n’est pas prête d’oublier.

Parce que l’Angleterre est déjà prête

Albion a déjà tous les outils à disposition pour survivre tant bien que mal à une catastrophe radioactive. Pas convaincu ? Installe-toi, tu vas voir :

  • Premièrement, dans le pire des cas, la cuisine britannique se voit privée de certains de ses mets les plus connus. “Oh merde ! Plus de brebis ! Comment je vais faire pour manger de l’estomac rempli d’abats et de sang de mouton ? Zut à la fin !”. De son côté, le pudding semble déjà tout droit sorti d’un réacteur nucléaire. Les océans seront-ils touchés ? Les fish and chips, sortes de croustibats uniquement sauvés par la sauce qui les accompagne, en tremblent de peur. Les cuisines tradi du royaume sont déjà apocalyptiques, alors à quoi bon ?
  • Si on reste sur la nourriture, ou plutôt les breuvages, les Anglais ont un avantage certain : leur monnaie en cas de catastrophe est toute trouvée : le thé. Plutôt que de s’échanger des capsules de Nuka Cola, les habitants pourraient troquer des sachets, c’est quand même plus classe.
  • Catastrophe oblige, on imagine qu’une bonne partie de la population sera contrainte de porter des masques FFP2000. Ça tombe bien, comme la ville de Seascale est entre Liverpool, l'Écosse et Newcastle, à moins d’avoir inventé la langue de Shakespeare, on n’allait de toute façon rien capter aux dialogues.
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Crédit : Rebellion Developments

L’environnement s’y prête totalement

  • Qu’on parle des châteaux et des nombreuses ruines que l’on peut voir en Angleterre, de la météo glauquissime, des pubs typiques ou du caractère insulaire des habitants, tout est parfait pour accueillir une catastrophe nucléaire. Qui n’a pas envie d’explorer un bus à étage abandonné ou une magnifique cabine peinte de rouge ? Même du côté des milices armées qui peuplent probablement Atomfall, il suffit d’aller piocher dans d’anciens groupes de hooligans, et on a déjà une bonne base de travail avec des petits gars prêts à dégainer leurs poings après 2-3 bières.

On a probablement oublié quelques raisons, mais dans tous les cas, du fait de la liberté offerte, Atomfall promet d’offrir une aventure assez unique à chaque joueur qui mettra les mains sur le soft.

Atomfall est disponible sur PS5, Xbox Series et PS4.

Atomfall