Avec ses gadgets et sa dégaine toute mimi, Astro Bot a tout du gendre idéal. Et pourtant, si l’on se fie à ses actes, le petit n’est pas forcément celui qu’il prétend.
Erratum : toutes les théories rédigées ci-dessous sortent tout droit d’un cerveau malade.
Astro Bot passe son temps à harceler ses collègues ?
On l’a bien vu (rien ne nous échappe), sous ses airs de Wall-E du gaming, Astro Bot n’a qu’une mission : venir mettre des pokes à ses compagnons de travail. Kratos, Crash Bandicoot, Nathan Drake… Aucun n’est à l’abri des frasques du petit robot. Et si, finalement, il ne passait pas son temps à venir les rappeler à l’ordre ?
Réfléchis-y. Dans les bandes-annonces, tous ses collègues sont en train de chiller un peu partout dans la galaxie. Pour ce qui est peut-être la première fois de leur vie, ils ne font RIEN. Des vacances bien méritées après des années à combattre des divinités, à chasser des monstres semi-mécaniques, à se mettre à couvert et à chercher des trésors ? Que nenni ! Puisque là-dessus, Astro Bot vient leur taper dans le dos, l’air de leur dire : « Hé ho, tu crois que Kenichiro Yoshida serait content de te voir en train de roupiller comme ça ? Allez hop ! Il est temps de rentrer, tu vas bosser sur ton prochain jeu ! »
On peut se tromper, mais pour nous, Astro Bot est surtout une gigantesque propagande capitaliste qui sent fort l’aliénation du prolétariat au profit du capital.
Un gardien de zoo sadique ?
Ok, peut-être qu’on est allé trop loin. Effectivement, on imagine assez mal les gentils développeurs de la Team Asobi créer un robot d’une lourdeur absolue qui harcèle ses collègues partis en vacances. Par contre, on a une vraie question : que se passe-t-il avec les animaux ?
On s’explique : dans le jeu, les boss sont tous (ou presque) des animaux. On a beau s’être creusé les méninges pendant des heures, la seule justification qui nous semble plausible est la suivante :
Astro Bot, c’est en fait le personnage principal du rêve d’un employé du zoo de La Flèche. Tous les jours, il doit se battre avec Granola le panda roux pour lui brosser le poil, Kikouku l’Autruche pour la nourrir et galérer à nettoyer les excréments de Serge le Gorille... Du coup, on pourrait comprendre que cet employé en question ne rêve que d’une seule chose : voir un robot le venger (hypothétiquement, bien sûr). Surtout qu’en plus d’un quotidien pas forcément hyper reluisant, il faut faire avec les questions des gens qui bossent sur « Une saison au zoo ». Bref, le cocktail parfait pour un sommeil de psychopathe.
L’avantage, c’est que ces théories fumeuses (ou pas), c’est aussi la recette pour une aventure parfaite. En tout cas, ça faisait assez longtemps qu’on n’avait pas vu un jeu hors Nintendo capable de faire de l’ombre à un certain plombier italo-japonais, alors bravo Sony.
Astro Bot est disponible sur PS5.