Si la nostalgie te donne envie d’acheter Crash Bandicoot 4 : It's About Time le 2 octobre, c’est sûrement que t’es un ancien. Et donc, qu’on a quelques souvenirs à te remémorer.
L'avènement de Crash en tant que mascotte officieuse de Sony
Au milieu des années 90, la guerre des consoles bat son plein. Les mastodontes que sont Nintendo et Sega se taillent la plus belle part du gâteau. Avec, en tête de liste, leurs deux licences emblématiques que sont Sonic et Mario. Les deux personnages s’imposent comme les mascottes indéboulonnables des deux marques. À elles seules, elles poussent à l’achat des consoles des deux constructeurs, et en deviennent le visage. C’est alors que Sony tente de débarquer dans le game en 1994, avec sa PlayStation. Problème pour la société nippone : aucune licence n’est en mesure de l’incarner… jusqu’à l’arrivée en fanfare de Crash Bandicoot ! Le marsupial et ses 6 millions de ventes à travers le monde contribuent fortement au rayonnement de Sony à l’international. Et c’est ainsi que Crash Bandicoot est devenu la mascotte du constructeur. Sans que cela soit prévu.
Crash qui concurrence Mario Kart
Après l’énorme succès des trois premiers jeux Crash Bandicoot, et de sa prise de position en tant que licence phare, Naughty Dog choisit de diversifier la formule. En 1999, la série Mario Kart de Nintendo a le vent en poupe. Les possesseurs des consoles de Big N peuvent s’adonner à des courses de folies particulièrement funs. Et c’est exactement ce que Naughty Dog va développer avec Crash Team Racing : un jeu de course reprenant l’univers déjanté du marsupial. Power-ups, roster complet et circuits élaborés : tout y est. Pour les possesseurs de PlayStation, Crash Team Racing arrive comme un énorme soulagement. Et oui, ils n’ont plus à envier ou aller squatter chez leurs potes disposant d’une console de Nintendo !
Tawna Bandicoot
Ce n’est un secret pour personne, les protagonistes ont tendance à susciter plus d'intérêt de la part des fans s'ils ont des liaisons amoureuses. Et pourtant, les gens oublient souvent que Crash n'est pas un homme célibataire et qu'il se trouve en fait qu'il a une petite amie. Enfin, sauf les petits chanceux qui ont eu la chance de connaître le premier épisode sur PlayStation, et donc de découvrir Tawna Bandicoot. La raison pour laquelle ce fait reste inconnu, est que Tawna a été progressivement mise de côté après sa première apparition. Cela est dû au fait qu’elle était considérée comme beaucoup trop séduisante dans sa conception pour un jeu pour enfants. Néanmoins, elle est réapparue en 2019, en tant que personnage jouable dans Crash Team Racing Nitro-Fuelled.
Le party-game Crash Bash
Les vieux de la vieille se souviennent sûrement aussi de Crash Bash. Ce jeu est le premier party-game estampillé Crash Bandicoot à voir le jour en 2000, alors que Naughty Dog passe le relais à Eurocom. À sa sortie, Crash Bash est l’excuse parfaite pour inviter trois de ses potes à la maison, et se livrer des batailles au rythme d'incontrôlables fous rires. S’il ne connaît pas le même succès commercial que ses prédécesseurs, il reste néanmoins comme un excellent souvenir pour la plupart des joueurs qui s'y sont essayés. Notamment quand on repense à ses quatre boss : Papu Pummel, Bearminator, Big Bad Fox et Oxide Ride, qui nous ont fait mordre la poussière plus d’une fois.
La fusion Crash Bandicoot - Spyro
Remballez les meilleurs crossovers de l’histoire, en termes d’attente on tient déjà celui qui a dû hyper le plus de geeks sur la planète. On parle évidemment de Crash Bandicoot : Fusion, qui mêle les univers de Crash et de Spyro ! Sorti en 2004 sur Game Boy Advance, c’est peut-être le titre responsable de la plus grosse hausse de résultats scolaires souvent requise par les parents à l’heure de nous offrir notre précieux. Alors, c’est clair, ce n’est pas par la qualité de son gameplay que Crash Bandicoot : Fusion marque l’histoire. Mais plutôt, comme on l’a dit, de par la hype incommensurable qui a touché absolument tout fan des deux licences. Aujourd’hui, il reste malheureusement comme un éternel regret pour chacun d'entre eux. Mais il a au moins le mérite d’avoir marqué les mémoires.