Afterimage est disponible depuis peu. Et si son level design, ses mécaniques et son gameplay te disent quelque chose, c’est normal : il est le fruit de diverses influences que nous avons décidé de retracer.
Afterimage n’est encore qu’un bébé, mais on retrouve chez lui…
Les graphismes faits main de “Gris”
Afterimage est une petite merveille visuelle… Normal, ses graphismes ont tous été faits à la main. Une prouesse technique vraiment impressionnante que l’on ne voit pas pour la première fois. Eh oui, d’autres jeux l’avaient déjà fait auparavant. Parmi eux, notons Gris, un jeu sorti en 2018 et développé par le studio barcelonais Nomada. Le jeu retrace l’histoire d’une jeune fille nommée “Gris” qui se réveille dans un monde dénué de couleurs. Son but ? Les restaurer et s’en échapper.
Tu l’auras compris, un jeu sur les couleurs implique forcément un gros travail graphique. À l’instar d’Afterimage, les arrière-plans de ce plateformer sont dessinés à la main… C’est simple, chaque niveau est une véritable œuvre d’art qui transporte le joueur dans des mondes désolés et oniriques (oui, c’est beau). Une direction artistique osée et léchée qui a valu à la production indépendante espagnole une récompense aux “Game Awards”de 2019 (Meilleure Direction Artistique). Espérons qu’il en soit de même pour Afterimage.
Le monde non-linéaire de Hollow Knight
Nous ne pouvions pas parler d’Afterimage sans mentionner ce qui est peut-être l’une des productions les plus qualitatives de ces dernières années : Hollow Knight. Développé par le studio Team Cherry, il se démarque par une direction artistique (encore) très léchée, mais surtout par son monde non-linéaire. Plus précisément, le jeu te fait incarner un chevalier insectoïde dans un monde vaste et interconnecté.
Bien qu’Hollow Knight soit un platformer en 2D, il bénéficie d’un monde dit “non-linéaire”. En d’autres termes, il s’agit d’un type de gameplay dans lequel le joueur ne suit pas un itinéraire prédéfini, ne se rend pas d’un point A à un point B. La non-linéarité pousse le joueur à devoir retourner sur ses pas pour, par exemple, trouver une clé… Clé qui permettra ensuite de déverrouiller une porte. Bref, tu as compris le principe. Afterimage s’inscrit parfaitement dans cette lignée et reprend le même type de mécanique.
Toutes les mécaniques de Super Metroid et Castlevania : Symphony of the Knight.
Oui, on sait, on triche un peu… Mais si nous te parlons de Super Metroid et Castlevania : Symphony of the Knight, c’est parce qu’ils sont unanimement reconnus comme les deux fondateurs du sous genre “metroidvania”. Mais, au fait, qu’est-ce exactement qu’un “Metroidvania” ?
Comme son nom l’indique, c’est un mot-valise que l’on doit à la fusion de Castlevania et Super Metroid. Sortis respectivement en 1997 et 1994, ils ont chacun apporté quelques éléments que l’on retrouve dans bon nombre de platformers… dont Afterimage.
Le premier, nous l’avions évoqué avec Hollow Knight, c’est la non-linéarité des niveaux et surtout l’importance de l’exploration. Dans un metroidvania, les niveaux sont construits pour guider le joueur tout en lui permettant de s’adonner à de l’exploration… Un trait que l’on retrouve bien évidemment dans Afterimage. Autre point important que l’on tient du genre metroidvania : la présence d’un personnage fun et particulièrement facile à contrôler qui encourage les joueurs à tester tous les items disséminés dans les différents niveaux.
Bref, tu sais maintenant qu’Afterimage ne vient pas de nulle part et tire ses influences chez des jeux plutôt pas mal.
Afterimage est disponible sur PlayStation 5, Nintendo Switch, Playstation 4, Xbox One, Xbox Series et PC.