Ils s’appellent Emmanuel, Seydou, Victor, Jack ou encore Tiémoué… Et ils nous ont fait vriller. Trop rapides, trop forts, trop meta. Aujourd’hui, nous leur rendons hommage. Voici notre sélection (subjective) des joueurs les plus cheatés de chaque édition de FIFA Ultimate Team.
Note : nous commençons notre sélection à partir de FIFA 11, premier opus à proposer le mode Ultimate Team comme mode de jeu à part entière et non comme extension payante.
FUT 11 : Manoel (DC)
On commence par un défenseur qui, avouons-le, n’était connu que des joueurs de FUT. Stoppeur correct du championnat brésilien (en vrai, on en sait rien, on ne l’a jamais vu jouer), Manoel était le roi des équipes “argent” sur FUT 11. Pourquoi ? Déjà, parce qu’il était Brésilien… Et donc facile à placer dans une équipe hybride. Mais surtout, parce qu’il avait des stats absolument sensationnelles pour une carte argent : 82 de physique, 74 de défense et (cerise sur le gâteau) 84 de vitesse. Un vrai cheat code.
FUT 12 : Stephan El Shaarawy (MOC)
Il fut un temps où Stephan El Shaarawy était considéré comme l’un des joueurs les plus prometteurs de sa génération. S’il n’a jamais eu la carrière qu’on lui prédestinait, la faute à de nombreuses blessures, Il Faraone ("le pharaon”, en rapport avec ses origines égyptiennes) s’est clairement fait un nom grâce à FUT 12. Malgré une note de 73 (et donc une carte argent), il n’était pas rare de voir El Shaarawy dans des équipes de Série A au milieu de cartes Or ou in form. La raison ? Le milieu offensif avait tout : la vitesse (81), des stats décentes en tir et passe (70) et surtout, surtout, 5 étoiles de mauvais pied ET de gestes techniques… Autrement dit, des attributs incroyables pour une carte argent, qui donnaient l’impression de jouer avec Cristiano Ronaldo. Ouais, carrément.
FUT 13 : Emmanuel Emenike (BU)
De Jay-Jay Okocha à Obafemi Martins, en passant par Nwankwo Kanu, le Nigéria nous a donné de nombreux attaquants de grande classe. Mais, soyons honnêtes, aucun n’arrive à la cheville d’Emmanuel Emenike, du moins sur FUT. C’est simple, avoir Emenike dans son équipe, c’était l’assurance d’un but par match, ou presque. Avec son 90 de vitesse, il était irrattrapable en profondeur et également impossible à bouger grâce à son 94 de force. Honnêtement, son championnat “mineur” mis à part (la première division Russe), Emmanuel Emenike n’avait pas beaucoup de défauts. Si, peut-être un : avoir plaqué Miss Nigéria 2013… pour Miss Nigéria 2014.
FUT 14 : Victor Ibarbo (BU)
Si vous demandez à un joueur de FUT quelle est la plus belle ville d’Italie, il ne vous répondra pas Venise, Rome ou encore Naples, mais… Cagliari. Et ça, c’est grâce (ou à cause…) à Victor Ibarbo. Ce bon Victor est le genre de joueur que tout le monde redoutait de croiser dans FUT. Le Colombien était tout simplement un cauchemar d’1m88, 93 de vitesse et 75 de finition, soit juste assez pour bien terminer les actions après avoir été lancé dans la profondeur. Le pire, c’est qu’il était également bon de la tête, bon dribbleur et qu’il avait l’avantage, à l’inverse de son compère de la “Sainte Trinité des joueurs cheatés” Emmanuel Emenike, de jouer dans en Série A.
FUT 15 : Seydou Doumbia (BU)
On vous parlait juste avant de la “Sainte Trinité des joueurs cheatés”. Eh bien, le Saint-Esprit s’appelle Seydou Doumbia. Par quoi commencer ? Ses stats peut-être : 93 de vitesse, 86 de finition, 86 de dribble et un incroyable 94 d’endurance. Concrètement, en plus d’être une flèche, Doumbia était aussi un tueur devant le but et pouvait répéter les courses pendant toute la durée d’un match. Le pire ? Il était tellement fort que beaucoup de joueurs n’hésitaient même pas à mettre pause au début des matchs pour le faire rentrer. Affronter une équipe avec Seydou Doumbia, c’était l’assurance de ne pas finir le match avec une manette intacte. Ou pas de manette du tout (si la fenêtre de la chambre était ouverte).
FUT 16 : Ramires (MDC)
Les fans de foot se rappellent peut-être du Brésilien Ramires pour son superbe but contre Barcelone en demi-finale retour de la Champions League 2012 (suivi d’un but de Fernando Torres à la dernière minute, un délice). Les fans de FUT, eux, se rappellent surtout de Ramires pour sa carte complètement délirante. C’est simple, dès que vous croisiez une team Premier League en ligne, toutes, ou presque, comptaient Ramires dans leurs rangs. En même temps, avec 88 de vitesse, 94 d’endurance et des bonnes stats de défense, Ramires était juste insupportable. Pour un joueur doté “seulement” d’un général de 80, ses stats étaient délirantes et donnaient l’impression d’affronter un mix entre Patrick Vieira et Claude Makélélé… Soit le milieu de terrain parfait.
FUT 17 : Jack Butland (G), Eric Bailly (DC), Chris Smalling (DC)
Après la Sainte Trinité, voici le Triangle des Bermudes. Si vous avez joué à FUT 17, vous les avez forcément rencontré : Jack Butland, Chris Smalling et Éric Bailly. Commençons par le premier cité, Jack Butland. Ce joueur est une énigme. Comment, avec une note générale de 82, pouvait-il être si fort ? Sur sa ligne comme dans les airs, Butland était de loin le meilleur portier du jeu et éclipsait tous les gros noms de Premier League comme David De Gea ou Thibaut Courtois. Mais avant de le voir en action, il fallait d’abord passer la paire de Manchester United, Éric Bailly et Chris Smalling, et ça, ce n’était pas gagné. C’est simple, pour relativement peu de crédits, il était possible d’aligner deux défenseurs qui n’avaient rien à envier à la paire Nesta - Maldini. En bref, le trio Butland, Bailly, Smalling a fait faire des cauchemars à de nombreux joueurs FIFA et c'est avec un grand soulagement que nous avons constaté leur disparition progressive à partir de FIFA 18…
FUT 18 : Tiémoué Bakayoko (MDC)
Vous vous étiez arraché les cheveux devant le trio Butland, Bailly et Smalling ? Dans FUT 18, son remplaçant s’appelle Tiémoué Bakayoko. Milieu défensif français de Chelsea, Bakayoko était le milieu récupérateur parfait pour toutes les équipes de Premier League. Grand, peu cher, relativement rapide (73 de vitesse), bon passeur (70) et doté de très bonnes stats défensives (81), le récent champion de France monégasque faisait sa loi au milieu de terrain et pouvait gratter un nombre incalculable de ballons par match. De quoi vous rendre fou… Et terminer de vous rendre chauve.
FUT 19 : Presnel Kimpembe (DC)
Dans la famille “défenseur central français, grand, rapide et facilement plaçable dans n’importe quelle équipe”, je demande Presnel Kimpembe. Voilà.
FUT 20 : Moussa Sissoko (MC)
Didier Deschamps ne joue probablement pas à FIFA Ultimate Team, mais ce qui est sûr, c’est qu’il avait raison sur Moussa Sissoko : c’est le milieu de terrain parfait. Dans FUT 20, en tout cas… Et on ne compte pas les équipes qui l’avaient de leurs rangs. Mais en même temps, pourquoi se priver d’un milieu central français jouant en Premier League (donc plaçable dans beaucoup d’équipes) et doté de qualités athlétiques absolument indécentes ? C’est simple, Moussa Sissoko est le deuxième joueur (hors informs et cartes spéciales) le plus fort de FIFA 20 après le buteur de Porto Moussa Marega avec un petit 89 de physique. Et ce n’est qu’une stat parmi tant d’autres (85 d’accélération, 91 d’endurance, 85 de puissance de frappe…) Bref, un milieu que l’on préférait clairement avoir dans son équipe.
FUT 21 : Ousmane Dembélé (AD)
Prenez la technique de Neymar, le pied droit de Cristiano, le pied gauche de Messi et la vitesse de Mbappé, secouez le tout et vous obtenez Ousmane Dembélé, l’ailier du FC Barcelone. Dans FIFA 21, l’ancien du Stade Rennais, malgré une note de “seulement” 83, était juste trop rapide, trop technique et trop fort des deux pieds (5 étoiles qui aident bien). Bref, un cauchemar.
FUT 22 : Wissam Ben Yedder (BU)
Ben Yedder est depuis longtemps une légende de FIFA Ultimate Team. Dans FUT 22, ce statut se confirme. Noté 84, le buteur français est une option peu chère et très, très, très efficace. Avec ses 88 en finition, 84 en puissance de frappe et 90 en positionnement, Wissam est juste un tueur devant le but. Ah oui, il a aussi 4 étoiles de gestes techniques, 5 de mauvais pied, 91 d’agilité et d’équilibre… Ce qui signifie que, en plus de rarement rater sa cible, Ben Yedder peut tirer dans n’importe quelle position et se faufiler dans les défenses adverses très facilement. En bref, le joueur meta par excellence.
Pour rappel, la sortie de FIFA 23 est prévue pour le 30 septembre 2022 sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series, Xbox One, Nintendo Switch et Stadia.
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