F1 24 est enfin sorti sur PlayStation 5, PlayStation 4 et Xbox Series : pour des millions d'amateurs de courses automobiles, c'est un véritable bonheur de pouvoir se plonger à nouveau dans l'iconique compétition. Évidemment, le jeu s'appuie sur toutes les licences officielles et cette simulation franchement poignante nous a donné envie de replonger dans le vrai monde de la Formule 1…
Article rédigé par Max Cagnard.
Édité par Electronic Arts et développé par Codemasters, F1 24 est donc la nouvelle proposition de Formule 1 vidéoludique : il y a de quoi l'attendre de pied ferme quand on aime les sports mécaniques, le studio jouissant d'une longue expérience en la matière qu'il ne cesse de peaufiner. Une simulation belle à en pleurer, pointue et pleine de contenus : il s'agit en soi d'une jolie déclaration d'amour à la célèbre compétition automobile… et l'on tenait justement à en parler ici. À l'occasion de la sortie du jeu vidéo, on s'est penché sur certaines de ces histoires et anecdotes fascinantes qui se sont déroulées en F1 au cours de nombreuses décennies. Et vous allez voir qu'il y a du lourd et de l'absurde.
Un moteur de Formule 1 ne dure que quelques courses
On commence ce listing avec une anecdote sur un type de matériel un poil essentiel pour une Formule 1 : le moteur. Pièce centrale de la voiture (bien que tous les éléments aient été étudiés avec le plus grand soin), il faut pourtant savoir que cette jolie bête est éphémère : elle ne dure qu'entre 2500 et 3000 kilomètres (soit environ sept à huit courses), après quoi elle commence à être raplapla. Pourquoi donc ? Parce que cette machine de guerre est utilisée assez brutalement, emmenée à 18 000 tours par minute et à quelque 900 degrés Celsius. Sans parler du prix astronomique de cet organe primordial, il faut surtout savoir que le règlement de la compétition impose un maximum de trois moteurs par saison à chaque écurie. Quand on sait que les accidents sont réguliers et qu'il y a une vingtaine d'épreuves, autant dire qu'il s'agit de faire ATTENTION à chacun des moteurs produits.
Deux pilotes ont terminé dans la… mer
S'il y a une chose à retenir de cette information, c'est qu'on est désormais sûr qu'une Formule 1 ne sait pas très bien nager. En 1955, lors du prestigieux Grand Prix de Monaco, Alberto Ascari a tout simplement loupé un passage au niveau du port : lui et sa voiture ont terminé directement dans la Méditerranée. Un sacré fiasco, mais pas inédit : dix ans plus tard, en 1965, Paul Hawkins lui emboîtait le pas au même endroit et atterrit (enfin, amerrit) à son tour dans l'eau bleu azur. Tâchons de préciser qu'il n'y a eu aucun blessé, si ce n'est le portefeuille des deux écuries qui ont dû s'en mordre les doigts. Depuis, des mesures ont été prises pour éviter ce fâcheux souci.
Il y a un champion qui n'a jamais rien gagné
OK, on abuse peut-être un peu parce que dans les faits, Stirling Moss est l'un des plus grands pilotes de Formule 1 de l'histoire. Il a couru de 1951 à 1962, a gagné seize Grands Prix et était une véritable célébrité dont le nom est d'ailleurs resté gravé dans le marbre. Le hic, c'est qu'il n'est JAMAIS parvenu à remporter le titre mondial des conducteurs. Nada, pas une année. Du coup, ce Britannique est surnommé le "champion sans couronne" et c'est encore comme cela qu'on l'appelle aujourd'hui. Si l'on est optimiste, on peut se dire qu'il est après tout le seul à avoir cette dénomination, assez contradictoire, mais plutôt classe. Un champion, ça reste un champion. Même s'il n'a rien gagné… Enfin bref, vous avez compris, quoi.
La F1 reste le meilleur moyen de faire un régime express
On ne dirait pas, là comme ça, mais être un pilote de F1 représente un défi sacrément hardcore : non seulement vos sens, vos réflexes et votre mental doivent être aiguisés à l'extrême, mais le simple fait de devoir conduire un bolide aussi énervé est un challenge physique absolu. Croyez-nous : aucun sportif ne subit ce que prend dans la tête un coureur en Formule 1. On parle tout de même d'une voiture tellement rapide et légère qu'elle atteint les 100 km/h en 2,5 secondes, peut aller jusqu'à 370 km/h et dispose d'une adhérence totalement démente. Un manège de l'enfer qui soumet son passager à un nombre de G hallucinant par une chaleur intérieure allant jusqu'à 50 degrés, tout ça, pendant une 1h30 ou 2 heures de course. En bref, à la sortie d'un Grand Prix, un pilote a généralement perdu plus de 3 litres d'eau, donc plus de 3 kgs. Heureusement qu'il peut les combler directement avec du champagne en cas de victoire.
Un père et son fils meurent de la même façon (et c'est beaucoup trop louche)
Désolé pour cette dernière anecdote qui n'est pas des plus joyeuses, mais elle vaut néanmoins le détour. Antonio Ascari était un pilote italien des années 20, ancien champion de Formule 1, qui a perdu tragiquement la vie le 26 juillet 1925 dans un accident lors du Grand Prix de France, à 36 ans. Son fils Alberto Ascari marchera dans ses pas : en devenant à son tour un grand pilote (il a même gagné deux fois le championnat mondial de F1)... puis en mourant à l'âge de 36 ans également, un 26 du mois aussi, dans un accident en pleine course. Vous voulez savoir le truc le plus tordu ? Ils portaient ce jour-ci, tous les deux, un casque qui ne leur appartenait pas et chacun de leur accident a débouché sur une série de tonneaux (mortelle, donc). On ne veut faire flipper personne, mais avouez-que c'est quand même assez bizarre, voire carrément perturbant.
F1 24 est disponible sur PS5, PS4 et Xbox Series.