Mine de rien, à force de platiner des jeux, le temps file ! Et on ne s’en souvient pas forcément bien, mais il y a dix ans déjà, on était en train de poncer de sacrées pépites.
Tu t’en souviens forcément, en 2015, Uptown Funk de Mark Ronson et Bruno Mars résonnait partout (et un peu trop souvent), Katy Perry chevauchait un lion géant pour la mi-temps du Super Bowl, et Russell Wilson envoyait la pire interception de l’histoire du foot US. On avait aussi eu droit à de très gros blockbusters entre Jurassic World, Star Wars VII - The Force Awakens et Avengers: Age of Ultron, et du côté du JV, on a aussi eu de belles réussites !
The Witcher 3: Wild Hunt
On démarre très fort avec ni plus ni moins que le GOTY 2015. The Witcher 3: Wild Hunt, c’est tout simplement le jeu qui a fait passer la licence (et son développeur CD Projekt) au tout premier plan sur la carte vidéoludique. Après cela, il y a évidemment eu Cyberpunk 2077 (qui a pris son temps avant de devenir excellent), et on aura droit à The Witcher 4 en 2026, mais avant toute chose, il faut rendre hommage à Wild Hunt. Narration impeccable, choix impactant sur l’histoire, personnages touchants et bien écrits (coucou le Baron Sanglant…) tout était parfait ou presque (oui, le système de combat aurait pu être plus intéressant). Mieux, les DLCs sortis quelques temps après sont venus ajouter du contenu bienvenu et tout aussi passionnant. En toute honnêteté, on est pas très loin de ce à quoi doit ressembler un action-RPG parfait. Incarner tonton Geralt et sa crinière blanche, ça a quand même un certain panache.
Rocket League
Aujourd’hui, Rocket League est un des jeux d’e-sport les plus prisés au monde. À la fois hyper technique et visuellement attractif (même pour ceux qui n’ont jamais touché une manette), le jeu de Psyonix coche toutes les cases. Pourtant, avant sa sortie, c’était juste un jeu un peu rigolo, et la suite de Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars… On était donc très loin d’un phénomène digne de la naissance d’un tout nouveau jeu compétitif. Et pourtant, malgré un nom bien naze et un principe de base qui à tendance à faire souffler du nez : RL (pour les intimes), c’est juste incroyable (c’est d’autant plus vrai si on ignore le spam des coéquipiers dans le chat façon : “Quel arrêt !” alors qu’on vient de se manger un mur).
Bloodborne
Si 2014 avait été l’année de Dark Souls II, l’un des meilleurs jeux FromSoftware, en 2015, c’est Bloodborne qui a pris un malin plaisir à réduire à néant les espoirs des joueurs. Essai après essai, l'Orphelin de Kos nous aura mis bien cher, et on n’est pas mécontent que cette page soit derrière-nous. Bon, effectivement, tout ça pour se faire laver par Malenia dix ans plus tard… mais entre-temps, on aura appris la patience (un peu), et le fait qu’une manette, c’est loin d’être gratuit.
Super Mario Maker
Certains l’ont peut-être oublié, mais 2015, c’est aussi l’année de naissance de l’un des jeux les plus originaux signés Nintendo. Avec Super Mario Maker, tout un tas de joueurs ont pu créer leurs niveaux rêvés, histoire de faire plaisir aux amoureux des speedruns. Un soft collaboratif hyper bien pensé qui rend parfaitement hommage au plombier italien. Dans les faits, l’idée hyper sympa s’est aussi transformée en musée des horreurs. Apparemment, pas mal de joueurs apprécient les designs bien hardcore. Nous, on a la chance d’être vieux, mais en tant qu’enfant, on n’est pas certain qu’on aurait apprécié le soft. Mais entre les jeux Infogrames de notre jeunesse et Mario Maker, on a quand même vite fait de choisir.
Fallout 4
Avant Ella Purnell et la série qui a poussé encore un peu plus la licence vers le mainstream, Fallout, c’était aussi et surtout des jeux géniaux bardés d’humour dans un univers post-apo qui sent bon les radiations. Le quatrième jeu de la franchise nous donnait rendez-vous au Commonwealth, laissant Las Vegas dans le rétro (snif), avec toujours autant de quêtes et de personnages hilarants, mais aussi d’écorcheurs. Parce que Fallout sans Nuka Cola, Pip-Boy et ce bon Preston Garvey qui passe sa vie à distribuer des quêtes super intéressantes, ce n’est pas vraiment Fallout.
Ori and the Blind Forest
La définition d’une pépite, ni plus ni moins. Développé par les Autrichiens de Moon Studio, Ori a surpris son monde avec son ambiance Miyazakesque envoûtante contrebalancée par des phases de gameplay haletantes. D’ailleurs, le jeu de plateformes à été nominé dans quatre catégories aux Games Awards (et en a gagné un pour sa direction artistique). Un jeu à faire et refaire malgré une cinématique d’intro qui donne un tout petit peu envie de pleurer.
Rise of the Tomb Raider
Deux ans après la renaissance de Lara Croft dans le monde vidéoludique “old next-gen” avec une prequel pas loin d’être parfaite, Crystal Dynamics était de retour avec la suite, Rise of the Tomb Raider. Moins de QTE, plus d’énigmes et de tombeaux, les développeurs avaient écouté les joueurs pour une aventure sibérienne aux petits oignons. Mais le gros avantage du jeu résidait dans son DLC, Blood Ties. En effet, on pouvait trouver une lettre du majordome disant qu’il appréciait assez peu de se faire enfermer dans le frigo familial, un clin d’œil assez clair à la grande passion des joueurs sur Tomb Raider II. En même temps, il avait qu’à être moins flippant et ne pas nous suivre partout dans le manoir…
Until Dawn
On en a parlé récemment, Until Dawn a fait son retour via un remake en fin d’année dernière sur Unreal Engine 5. Avant cela, il y a dix ans, le survival-horror/film interactif avait fait gazouiller les joueurs Sony sur PlayStation 4 avec un screamer au casting bien qualitatif et la présence notamment de Rami Malek (The Master, Bohemian Rapsody, Mourir peut attendre, Mr. Robot). Une plongée dans l’ambiance si peu toxique des lycées américains.
Dying Light
En 2015, Dying Light a su trouver son audience en mêlant FPS, parkour et zombies. Surtout, il a eu une durée de vie absolument folle grâce notamment à la coop. Le soft s’est aussi distingué par son cycle jour/nuit qui a donné lieu à des rencontres (et surtout des courses poursuites) hyper chouettes une fois le soleil couché. Mention spéciale donc pour les missions Airdrop et celles du pont, un bonheur lors desquelles aucune goutte de sueur n’a coulé le long de notre tempe, juré craché.
Tom Clancy’s Rainbow Six Siege
Cela peut sembler assez fou, mais deux gros softs d’esport ont débarqué la même année. Comme Rocket League, Rainbow Six Siege a fait son apparition il y a dix ans maintenant. Hyper tactique, avec une multitude d’agents aux capacités variées, le FPS d’Ubisoft est un bijou pour les apprentis stratèges, fans de méta et de teamplay. Du coup, c’est aussi un enfer sur terre quand on se retrouve dans une équipe désorganisée qui n’utilise pas son micro, mais bon… dans le doute : jouez Thatcher, Thermite ou Hiibana et suivez vos coéquipiers (de rien).