Avant la sortie de Need For Speed : Heat, on revient sur l’époque où la licence dominait le game avec cinq trucs qui ont marqué les vétérans.
Les longues heures passées à tuner ta 106
Généralement, lorsque que l’on insère un jeu de course dans sa console, on s’apprête à saigner l’asphalte pendant des heures. Mais ça, c’était avant l’arrivée de la série Need For Speed Underground qui a bouleversé le game. Son crédo : gagner des courses certes, mais avec du style. Un message reçu par les joueurs qui, pour la plupart, ont passé le plus clair de leur temps au garage. Et pas seulement pour améliorer la performance de leur caisse, non. Mais plutôt pour pimper absolument tous les accessoires, même si c’était une Peugeot 106. Entre néons, ailerons, peintures et stickers, le but était-il d’être le meilleur ou le plus classe dans Need for Speed ?
Le responsable de la mort de Mick
Les vétérans se rappellent de l’arrivée de la licence sur PSP, la console portable de Sony, à l’occasion de la sortie d’Underground 2, puis de Most Wanted. Mais soyons honnêtes : l’épisode mémorable sur PSP reste Carbon : Own The City qui, contrairement à la version console de salon, propose un scénario exclusif. On y incarne le frère de Mick, un personnage décédé durant une course. On se retrouve, donc, à la poursuite de deux objectifs : reprendre le contrôle de la ville et découvrir le responsable de cette tragédie. Une intrigue marquante, alors que la série a rarement été plébiscitée pour son scénario.
L’opus consacré aux Porsche
Les plus anciens ont sûrement connu Need for Speed : Porsche 2000, un jeu dédié à la marque allemande et sorti en 2000 sur PlayStation. Malgré l’absence d’autres constructeurs, le point fort de l’opus réside dans son catalogue qui ne propose pas moins de 80 véhicules. En gros : tous les modèles sortis entre 1950 et 2000, une aubaine pour les adeptes. D’ailleurs, on pouvait acheter ces véhicules en occasion ou en neuf, et la gestion de son budget était plus prononcée que dans les autres titres.
L’ajout du système de gestion des dégâts
Et oui : Need for Speed : Conduite en état de liberté, sorti sur PlayStation en 1999, est le premier opus de la série à proposer un système de gestion des dégâts, une feature devenue essentielle aujourd’hui. Même si la série a toujours privilégié l’aspect arcade au réalisme, le titre marque un véritable tournant dans son orientation. Fini de jouer aux auto-tamponneuses pendant les courses : votre caisse n’est plus indestructible. Ce qui semble être la base dans un jeu de caisse, mais passons.
La première fois où on pouvait incarner la police
Si l’on a tous été attirés par la série Need For Speed dans les années 2000, c’est parce qu’EA proposait régulièrement d’affronter la police. Le concept, totalement écarté par les développeurs dans Need for Speed Underground et réintroduit dans Need for Speed : Most Wanted, existait déjà dans les années 1990. Mais ça, les anciens le savent. Dans Need for Speed III : Poursuite Infernale, commercialisé sur PC et PlayStation, EA vous laissait la possibilité de semer la police, ou de carrément l’incarner. La formule fonctionne, et le jeu est accueilli positivement par la critique. À l’époque, pour convaincre les joueurs de jouer au shérif, EA a l’idée d’offrir une Lamborghini Diablo SV (version police, évidemment) aux types ayant arrêté tous les fuyards sur l’ensemble des circuits. Un bijou mécanique qui nous a marqué. Et qui aurait tout à fait sa place dans Need for Speed : Heat, d’ailleurs.