Ghost Recon Breakpoint vient tout juste d’arriver sur les différentes plateformes, armé de son lot de nouveautés et d’une histoire toute fraîche. La licence d’Ubisoft a plusieurs arguments pour vous séduire, et si vous en doutez, lisez ce qui suit.
La découverte d’Auroa
Si vous êtes fan de la série, vous n’êtes pas sans savoir que les jeux précédents se déroulaient tous dans des endroits réels. La Bolivie pour Wildlands, le Nicaragua pour Future Soldier ou encore le Mexique pour Advanced Warfighter 2. Pour cet opus, Ubisoft a décidé de changer son fusil d’épaule. Fini les destinations connues, et place à Auroa : une île luxuriante créée de toutes pièces dans les studios de Montreuil. Celle-ci se situe au beau milieu de l’océan Pacifique, et embarque huit biomes différents, histoire d’apporter une certaine diversité au joueur. Entre jungle verdoyante, montagnes désertes et autres marécages : tout a été pensé pour renouveler efficacement votre expérience de jeu. Et puis, a-t-on vraiment besoin de vous reparler du talent d’Ubisoft en matière de mondes ouverts.
Un jeu pensé pour la coopération
Jouer seul devant son écran, c’est bien. Mais on ne va pas se le cacher, embarquer l’un de ses potes, c’est quand même mieux. Justement, la formule Ghost Recon est toujours la même et favorise le jeu en coopération. Un style qui est loin d’être le roi sur le marché vidéoludique depuis quelques années, mais qui reste toujours une spécialité de la licence. Alors si en plus d’être un adepte des jeux de tir à la troisième personne, vous avez entre un et trois collègues prêts à se défouler à vos côtés, n’hésitez pas. Sinon, si vous êtes un malheureux sans ami(s), il est toujours possible de finir le jeu en étant accompagné d’un… drone. Certes, on ne parle pas de R2D2, mais bon, le matos des Ghosts reste tout à fait honorable.
La survie au centre du gameplay
L’essentiel restant le gameplay, Ubi n’a pas chômé afin de renouveler le squelette de sa série. Ce Ghost Recon Breakpoint présente un aspect survivaliste poussé, sans commune mesure par rapport aux opus précédents. Il faut maintenant rester attentif à la faim, la soif et au repos de votre personnage, sous peine de voir sa barre d’endurance diminuer drastiquement. Pour cela, toutes les missions effectuées se doivent d’être minutieusement préparée. De la collecte de vivres jusqu’aux éventuels soins préventifs. Pourquoi ? Tout simplement parce que lorsque votre soldat est blessé, il se vide de son sang. Un détail très handicapant au combat, qui nécessite une bonne connaissance du système de craft du jeu. Un aspect qui vient approfondir votre aventure sur l’île d’Auroa, et qui nous prouve que Breakpoint n’est pas une pâle copie de Wildlands.
Une narration entièrement revue
L’écriture des différents Ghost Recon n’a jamais été le point fort de la série, ni même une des raisons de passer à la caisse pour les joueurs. Bref, ce n’est pas vraiment ce que l’on regarde en premier après avoir mis la galette dans la console. Pourtant, Ubisoft a fait un gros travail sur la narration de Breakpoint. L’histoire vous plonge au centre d’une île hostile, contrôlée par d’anciens Ghosts devenus d’immondes renégats. Et sachez-le, vous n’êtes plus le chasseur, mais la proie. Et pas de n’importe qui, puisque le patron des bad guys n’est autre que Cole D. Walker, un antagoniste incarné par l’acteur Jon Bernthal, que vous avez peut-être aperçu dans The Walking Dead ou The Punisher. Un choix d’Ubisoft pleinement rentabilisé, Bernthal faisant parler sa classe dans une foule de cinématiques. Le mal a maintenant un visage, le jeu une histoire, et vous, quatre bonnes raisons d’acheter Ghost Recon Breakpoint.