Mario & Sonic aux Jeux Olympiques, Smash. Bros, Super Mario Party : rendons hommage à ces jeux où il était conseillé de spammer ses touches pour espérer briller. Petites manettes parties trop tôt.
Mario & Sonic aux Jeux Olympiques
Alors que Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 est sorti le 8 novembre, ses prédécesseurs étaient de fabuleux tueurs de manette. Sur ce nouveau titre, les combinaisons de touches ont été repensées afin d’en demander un peu moins aux périphériques. Mais sur les itérations précédentes, comme Rio 2016 ou Londres 2012, c’était une autre paire de manches. Dans la majorité des épreuves, du lancer de marteau au 110m haies, il fallait spammer une touche le plus vite possible. À l’époque, des joueurs inventaient carrément des techniques obscures pour aller le plus vite possible : marteler la manette sous son t-shirt, faire glisser son pouce à grande vitesse… Une véritable torture pour nos pauvres Wiimote et Nintendo DS, qui se retrouvaient régulièrement avec des touches coincées.
Super Mario Party
Le party game par excellence se retrouve forcément dans notre liste. Son catalogue de mini-jeux regorge de défis qui poussent les gyroscopes de nos manettes aux extrêmes. Secouer sa manette le plus vite possible, appuyer sur un bouton de la même façon, effectuer de grands gestes brusques… Tout est mis en œuvre pour exploser son périphérique le plus vite possible. Mention spéciale pour les énergumènes qui, au lieu de la secouer, s’amusent à faire tourner leur joy-con à l’aide de la dragonne. Comme souvent dans ce genre de titres : seule la victoire compte, même si ça implique la perte d’un téléviseur ou d’une fenêtre à proximité. On se demande même s’il n’existe pas une statistique là-dessus.
Tekken
On l’avoue : des tas de jeux de baston en 2D auraient pu apparaitre dans cette liste, mais on s’attarde ici sur la licence Tekken. Les titres de Bandai Namco - souvent plus accessibles que Street Fighter - sont de formidables défouloirs. Et généralement, ce ne sont pas toujours des experts qui chopent la manette en soirée, mais plutôt des novices qui ne connaissent pas les combos. Résultat : on assiste à un authentique massacre en direct. La victime étant bien entendu la pauvre manette, alors qu’à l’écran on n’aperçoit que de malheureux enchainements de low-kicks douteux.
Super Smash Bros.
La série des Smash Bros. se pose tranquillement dans la catégorie des tueuses de manettes en série. Initialement pensée pour être jouée au stick d’arcade comme la plupart des jeux de versus fighting, Smash Bros se démarque par ses combos courts qui mettent à l’épreuve toute la mécanique des manettes. C’est bien simple : lors d’un combat sur Smash, il n’y a aucun temps-mort. L’objectif est de défoncer son opposant jusqu’à son exclusion, ce que nos sticks n’apprécient pas forcément. Surtout lorsque les défaites s’enchainent.
Dragon Ball Z Budokai
On l’a dit et répété : le jeu de baston est dangereux pour la manette. Et si les différents combos des Dragon Ball Z Budokai s’ancrent à la perfection dans cette logique, ce n’est pas là où on veut en venir. On pense surtout à cette vieille phase des Budokai, lorsque deux joueurs envoient un Kaméhaméha - ou tout autre attaque lourde - au même moment. On entre alors dans un duel de spam qui s’apparente à du tir à la corde. Ici, le but est d’appuyer sur la touche indiquée plus vite que son adversaire, afin de lui foutre une grosse décharge d’énergie dans la face. Et à ce petit jeu-là, certains ont transpiré à grosse goutte, d’autres ont pleuré, et, bien sûr, des manettes ont quitté notre monde.