Vous avez prévu d’acheter Need for Speed : Heat ce 8 novembre, mais aucun de vos potes fans de jeu de course ne veut vous suivre ? Bougez pas, on a quelques arguments pour les convaincre.
Un gameplay allégé
Avec ce nouvel opus, Electronic Arts reste sur les bases de la série et propose un gameplay simple et facile à prendre en main. Une formule qui marche bien, loin de la complexité d’autres licences du même genre. C’est justement en cela que Need for Speed : Heat peut s’imposer comme une alternative crédible, surtout pour les fans de simulation pure et dure. Sur NFS, il s’agit de monter à 200km/h en ligne droite, avant de lâcher son plus beau drift dans le virage qui suit puis brûler l’asphalte au nitro. Idéal pour passer des moments fun, donc, plutôt qu’à se prendre la tête pour un virage mal négocié. Vous avez compris le concept : ne partez pas du principe que NFS est le meilleur jeu, vantez l’amusement qu’il procure.
Le fun d’être hors-la-loi
Les courses bien rangées et dans le respect, c’est cool, mais faire exactement le même chose poursuivi par la police, c’est mieux. La présence d’officier corrompus jusqu’à la moelle ajoute du piment à NFS et permet de sortir un peu de la routine imposée par un simple enchainement de courses classiques. Surtout que, dans NFS, la police n’est pas simplement là pour faire joli. Elle offre une profondeur supplémentaire au jeu, divisant le titre en deux ambiances : en journée, vous participez à des courses parfaitement légales, alors que de nuit, celles-ci sont interdites. Ce qui justifie la présence de cette dernière, en sachant que les récompenses diffèrent également selon le moment auquel vous passez au volant. Les courses nocturnes offrent des affrontements dans lesquels les ripoux n’hésitent pas à vous foncer dessus, à plus de 150m/h, voire même à vous envoyer des hélicoptères. De quoi diversifier un peu vos sessions de jeu, et vous proposer des courses-poursuites qui déchirent.
Les différents styles de jeu
Au-delà des simples courses et autre mode contre-la-montre, NFS propose d’autres styles de jeu. Par exemple, il est tout à fait possible de lancer des épreuves de drift, qui vous propose de faire crisser vos pneus un maximum. Le but étant de marquer un certain nombre de points pour avoir accès à différentes récompenses. Sinon, vous pouvez toujours profiter de Palm City (une ville inspirée de Miami, ndlr), en parcourant la carte en mode Exploration Libre. De quoi vous dorer la pilule à toute allure ou encore profiter des petites bourgades environnantes en empruntant leurs chemins de terre. Bref : après avoir conclu l’histoire qui dure 8 à 10h, il y a largement de quoi faire sur NFS.
La customisation poussée à l’extrême
On ne va pas se mentir, les aficionados de la licence reviennent à chaque volet grâce au système de customisation proposé par NFS. Cette année, pas moins de 130 véhicules seront disponibles à la sortie du jeu. C’est énorme, surtout en sachant que ces bolides seront personnalisables à souhait. Pas tous au même degré, certes, puisque chaque véhicule dispose d’une note de customisation allant de 1 à 10 qui reflète le pourcentage de pièces modifiables. De ce côté-là, Electronic Arts n’a pas lésiné sur les moyens. Ailerons, carrosserie, peinture, châssis et bien sûr des néons : absolument tout y passe ou presque. De quoi prendre la route avec le véhicule de vos rêves, ce que vos potes fans de simulation ne peuvent pas se permettre habituellement.
Un sentiment de VITESSE
Un point fortement décrié sur Need For Speed : Payback était le sentiment de lourdeur des voitures. Comme si ces bagnoles de courses se traînaient sur les différentes pistes. Et bien, pour Heat, EA a mis les bouchées doubles. Graphiquement parlant, on se sent un peu comme dans le cockpit d’un avion de chasse qui vient de passer la barre des 200 km/h. Les paysages deviennent flous, défilent vite, pour un rendu un poil abusé mais qui correspond parfaitement au style arcade qui caractérise la licence. D’ailleurs, en montant un moteur un peu trop puissant sur votre voiture, vous pouvez voir vos deux roues avant quitter le bitume au moindre coup de nitro. Pas vraiment réaliste, certes mais on le répète : si l’on achète Need for Speed c’est surtout pour se taper de grosses barres. Au fond, c’est à ça que sert le jeu vidéo non ?