Citizen Sleeper, c’est un petit RPG bien quali dans lequel on doit mener sa barque dans l’espace et échapper à la Essen-Arp, une entreprise pas super sympa. Pour nous aider dans cette aventure, on a demandé conseil à Thomas Pesquet, parce qu’il a évidemment du temps pour ce genre de choses.
Disclaimer : il s'agit (bien évidemment) d'une version 200% fictive de notre bon Thomas Pesquet.
Avec pas moins de 3 allers-retours dans l’espace, 6 sorties extravéhiculaires et plus de 400 jours passés très loin au-dessus (ou en-dessous) de nos têtes, ce bon Thomas Gautier Pesquet est plutôt calé lorsqu’il s’agit de s’épanouir en zéro-G. D’ailleurs, ça va encore plus loin puisque le monsieur a carrément été commandant de l’ISS ! Et donc de fait, toutes ses années d’études, de travail acharné et de gestion de situations à risques l’ont mené à une chose : être LA personne la plus apte à détruire Citizen Sleeper en quelques heures. Oui, le travail paye.
Savoir gérer le stress
Avoir six personnes à gérer pendant plusieurs mois en apesanteur (“hahaaaaaha ha ha” - Calogero) comporte son lot de tensions. Déjà, on se retrouve en pleine guéguerre froide entre Russes et Américains, et ça peut rapidement se réchauffer et commencer à se balancer des sécrétions humaines en zéro gravité. Et encore, c’est sans compter sur les probables défaillances techniques qui peuvent survenir régulièrement. Dans ces cas-là, il faut savoir rester calme, prioriser et s’organiser pour aller du plus au moins pressant. Après, pour ça, il faut avoir l’info, pas comme les pauvres astronautes de la navette Columbia. En tout cas, l’important est ici : respirer un bon coup et prendre les problèmes les uns après les autres. L’important, c’est les 3 points comme dirait un footballeur.
Être fédérateur
C’est une des premières choses qu’on nous dit lorsqu’on débute notre entraînement : dans l’espace et ailleurs, il vaut mieux éviter de froisser la sensibilité de chacun, alors on évite de parler de géopolitique ou de religion. En plus, j’ai un mantra très simple, c’est que plus une équipe est diverse, plus elle marche, donc on remballe sa fierté, et on se retient de lancer un : « EH ! TU CROIS QUE DIEU EST CACHÉ DERRIÈRE NEPTUNE ??? » malvenu. Il faut savoir faire corps et booster l’esprit de groupe pour avancer dans la même direction. Ça peut sembler niais, mais c’est la seule option pour avancer dans le vide intersidéral. Sinon, on se retrouve bloqué dans une boîte de conserve géante à 400 kilomètres de la maison avec des colocs détestables et une ambiance de mort.
Pouvoir déléguer
Avoir une bonne équipe, c’est bien, mais savoir déléguer et les utiliser efficacement, c’est mieux. Il est plus rentable de se spécialiser dans un domaine et de le faire très bien plutôt que d’avoir une team de couteaux suisses mais aiguisés dans tous les domaines. Et ça, c’est valable pour l’ISS comme pour ce superbe Citizen Sleeper.
Si tu veux mettre ces conseils à l’épreuve et voir si notre Thomas Pesquet national (et totalement fictif) dit vrai, on t’invite à embarquer pour The Eye expressément.
Citizen Sleeper est disponible sur Nintendo Switch.